Le Génie militaire a arrêté les opérations de fouille sur le site de l’immeuble qui s’est effondré vendredi 20 décembre, au lieu-dit Shell-Nsimeyong.
« Sous toutes les réserves d’usage », l’armée annonce un bilan consolidé, mais provisoire de « 4 personnes décédées dont l’une durant la prise en charge aux urgences de l’Hôpital Central de Yaoundé, de 12 blessés graves, tous admis en soins intensifs aux urgences de l’Hôpital Central de Yaoundé ».
Ceci à la suite de l’effondrement d’un immeuble en construction, le vendredi 20 décembre 2019, au quartier Nsimeyong à Yaoundé.
Des éléments du Corps national des sapeurs-pompiers et du Génie militaire se sont investis dans les opérations de déblaiement pour extraire les corps des victimes. Les opérations ont pris fin ce dimanche 22 décembre.
Alors qu’il a annoncé dans un premier temps que l’effondrement était dû aux secousses d’un séisme de faible intensité qui se sont ressentis dans la capitale, le porte-parole de l’armée annonce ce jour que « les enquêtes réglementaires prévues en pareille circonstance et du reste déjà instruites par les autorités et immédiatement ouvertes. Elles permettront de déterminer les véritables causes de ce regrettable accident ».
La directrice de la Protection civile avait pour sa part écarté la thèse des secousses, estimant que c’est la mauvaise qualité des matériaux utilisés et des défauts de construction qui était à l’origine du drame.