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Elections législatives et Municipales: ELECAM promet d’être rigoureux

Le conseil électoral de l'instance en charge de l'organisation matérielle des élections au Cameroun a fait savoir qu'elle se montrerait…

Le conseil électoral de l’instance en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun a fait savoir qu’elle se montrerait rigoureuse sur l’examen des candidatures

Samuel Fokam Azu’u le président du conseil électoral d’Elections Cameroon, l’instance en charge de l’organisation matérielle des élections au Cameroun a fait savoir que les dossiers de candidature aux prochaines élections législatives et municipales seraient vérifiés avec rigueur. Le président du conseil électoral d’ELECAM est revenu sur les conditions qui avaient entouré l’examen des dossiers de candidature lors des élections sénatoriales et rappelé la rigueur qui avait été de mise. Autour du président du conseil d’ELECAM, il y a avait de nombreuses personnalités, mais aussi des acteurs du processus a qui monsieur Azu’u a demandé de s’approprier le code régissant les deux élections. ELECAM est aussi revenu sur le point du corps électoral annonçant que le nombre de votant était de 7 millions et que le processus de distribution des cartes était en cours. Fonkam Azu’u a à l’endroit des partis politiques, rappelé l’importance du code de bonne conduite qu’ELECAM et les autres acteurs des élections se sont imposés en septembre 2011. Invitant ses partenaires à s’imprégner de nouveau du texte et de l’esprit de cette charte éthique en ces jours d’avant-vote mais surtout pendant la campagne, le scrutin et après le jour des résultats.

Cette rencontre d’ELECAM intervient alors que sur le terrain de nombreux postulants aux postes de députés ou conseillers municipaux disent vivre un véritable parcours de combattant. Les dernières élections sénatoriales ont été l’occasion de constater que de nombreux acteurs politiques même au sein du parti au pouvoir ne maitrisent pas toujours les rouages de la candidature. Plusieurs candidatures ont été rejetées par ELECAM, des rejets par la suite confirmés par la Cour Suprême statuant comme conseil constitutionnel. Mais les sénatoriales avaient aussi mis en évidence le fait que la loi électorale n’était pas finalement clair pour tout le monde et que même ELECAM n’en maitrisait pas les contours. Plusieurs interprétations de la loi faite par ELECAM ont été cassées par la Cour Suprême et les candidatures qui avaient été rejetées ont été réhabilitées. « Pourtant, ELECAM se comporte comme ci entre temps elle a réparé ses propres erreurs », a commenté une personne qui a assisté à la rencontre. Les délais trop courts, une loi électorale imprécise en certains de ses points et une absence de concertation sincère promettent à nouveau de voir le contentieux préélectoral être volumineux au lendemain de l’annonce des candidats retenus.