Le président du comité provisoire de gestion de l’association des clubs de football d’élite one et two, donne la position des clubs à l’approche du début du championnat.
La ligue de football professionnel du Cameroun annonce la reprise du championnat pour le 26 janvier 2013. Les clubs sont-ils prêts à quelques jours du kick-off?
Pour démarrer un championnat, il y a des règles de jeu, conformément aux textes qui régissent les clubs, la ligue, et la Fécafoot. C’est clair qu’avant un championnat, il faut qu’on tienne une assemblée générale pour qu’il y ait harmonisation entre les clubs et les responsables de la ligue, ou de la fédération. Cette assemblée n’a pas encore eu lieu, nous ne savons pas si elle aura lieu. C’est les conditions préalables. Ce n’est pas seulement les clubs, parce que je refuse que les clubs soient présentés quelque part comme si nous sommes ces protestataires qui veulent tout le temps dire non. Nous, on veut jouer, ça nous coûte cher. Il ne faut pas que les gens nous prêtent des intentions qui ne sont pas les nôtres, parce qu’à l’heure actuelle, je peux me permettre de vous dire que les clubs sont tous contents pour toutes les dispositions que le gouvernement a pu prendre. Nous devons mériter cette confiance que le gouvernement a bien voulu placer en nous. Nous prêter les intentions est une mauvaise chose.
Est-ce à dire que les clubs ne vont pas jouer le 26 janvier?
Nous n’avons pas dit que nous ne jouons pas, nous devons avoir des équipements qui doivent être déposés avant. On va jouer comment ? Torse nu ? Même si les clubs disent : jouons tout de suite. On ne va pas jouer torse nu. Ils ont dit qu’on nous donne des équipements, ou on est professionnel ou on ne l’est pas. On a l’impression qu’on s’occupe d’autre chose que de la vie réelle des clubs. Les clubs veulent jouer. Vous voulez qu’on joue avec quoi ? On a signé un contrat avec Mtn, nous devons abhorrer une tenue avec mtn dessus. Nous ne disons pas, non. Est-ce qu’ils ont rempli les conditions pour nous faire jouer ? Ça, c’est très important. En plus de ça, quand nous demandons ce qui nous est dû, on dit que nous sommes vindicatifs. Non. C’est des règles de jeu. Quand vous dites que vous devez de l’argent aux clubs, on vous donne. Mais payer le reliquat, puisque l’Etat l’a dégagé. Ce n’est plus un mystère, qu’on nous paye le reliquat qui doit revenir aux clubs professionnels. Le tout n’est pas d’exiger d’avoir des comptes bancaires, d’avoir été à la CNPS. On va le faire avec la bouche ? Nous voulons jouer, mais nous demandons à la ligue de prendre ses responsabilités, de jouer franc-jeu avec nous, c’est-à-dire qu’elle mette tout ce qui devrait être à notre disposition pour que les clubs puissent descendre. Je prends le cas du tonnerre, nous jouons le premier match à Garoua, vous voulez qu’on aille à Garoua comment ? A pieds ? Mais qu’on nous donne même les tenues, nous, on ira en empruntant le vélo. Que la ligue joue son rôle réel, parce que nous avons constaté qu’il y a plus d’intrigues là-bas que le rôle réel que nous attendons d’eux. En plus, la ligue est une émanation des clubs de football. Ce n’est pas la ligue qui nous a crée, c’est nous qui avions mis en place la ligue de football parce que nous sommes électeurs là-bas. La ligue ne nomme pas un président d’une association sportive. La ligue veut créer des sociétés, ce n’est pas un commerce ! Que les gens qui veulent faire des affaires, aillent dehors faire des affaires. Nous, c’est d’abord les affaires sportives, c’est notre position. Qu’on ne confonde pas la famille, la ligue, et les clubs de football.
Votre mandat de 6 mois à la tête du comité provisoire de gestion de l’association des clubs d’élite a expiré depuis longtemps. A quand la création de la nouvelle association annoncée?
Aucun président ne s’est plaint. Nous avons tout notre temps. D’ailleurs, on a convoqué une assemblée générale constituante à Douala le 18 janvier.
