Le Global Youth Innovation Network «GYN», a procédé très récemment au lancement officiel de sa campagne «I’am a gynner»!
Animé par la flamme du leadership, de l’innovation, de l’agrobusiness et face au problème de chômage que traverse le Cameroun, (le sondage très récent de l’Institut National de Statistique parle de 90% des jeunes actifs du secteur formel et informel à la recherche d’emploi), un groupe de jeunes camerounais a implanté le « Gyn » dans leur pays. Un exemple tiré de certains pays africains à l’instar du Benin, pays où a pris corps en octobre 2011 le «Global Youth Innovation Network », avec l’appui du Phelps Stoke, du Yag et du Fida, trois réseaux internationaux qui supervisent les activités du groupe. Le but de cette association à but non lucratif explique la coordonnatrice du « Gyn » au Cameroun, Darlyne Tankeu, « est d’amener les jeunes à ne plus se considérer comme de simples observateurs mais plutôt comme des acteurs du développement. » Cette campagne, est donc un appel pour tout jeune qui se sent « Gynner » c’est-à-dire un jeune âgé de 18 à 35 ans et partageant l’idéologie du « Gyn » à savoir le désir d’innover, d’être économiquement autonome et de faire l’agrobusiness.
Suite aux effectifs pléthoriques observés dans la fonction publique aujourd’hui et la demande d’emploi qui jour après jour croit par rapport à l’offre, l’on est bien obligé d’arriver à la conclusion suivante: l’Etat n’est plus à mesure d’employer tout le monde. D’où la nécessité de penser, de créer de nouvelles opportunités d’emploi. Face à ce problème, le « Gyn » décide d’agir, en accompagnant des jeunes désireux de s’autonomiser. Et les solutions qu’elle propose sont entre autre l’appui de la jeunesse dans la transformation des économies locales, la facilitation à l’accès au crédit des jeunes, l’adaptation des services financiers aux besoins de la jeunesse et bien d’autres encore. « Les jeunes ne doivent plus continuer à se demander ce que les autres ont fait pour eux, mais plutôt se demander ce qu’ils ont fait pour eux même et pour leur pays » poursuit Darlyne Tankeu. Le « Gyn » se donne donc pour mission de travailler à la création des opportunités, de perspectives d’affaires, de partenariats et d’échanges de connaissances pratiques sur les modèles de par le monde, dans le domaine de l’innovation, de l’agrobusiness, de entrepreneuriat et le leadership. Un travail qui aboutira selon leur souhait à la réduction de la pauvreté en milieu jeune et à l’autonomisation économique de ceux-ci.
