Une conférence de presse a été donnée mardi 31 août par les organisateurs de Kosmetika 2010…
Le public de Yaoundé devra sérieusement se tourner les méninges pour se rappeler le concept. Car après Kosmétika 2007, trois bonnes années sont passées. Au terme de cette première édition du Salon international de l’esthétique et de la beauté, le rendez-vous a été donné dans deux ans. Mais selon les organisateurs, il a fallu un peu plus de temps pour mieux rectifier le tir. Notre situation est semblable à celle d’un bébé qui grandit et apprend à faire ses premiers pas. Il nous a fallu chercher plus de partenaires notamment dans le secteur institutionnel, nous intégrons également les artisans cette année ce qui n’était pas le cas en 2007, parce que nous avons compris que ceux qui ont des connaissances dans la transformation primaire des feuilles et plantes en produits de beauté, nécessitent qu’on valorise ce qu’ils font, indique la promotrice Rose Laure Ken lors de la conférence de presse donnée mardi 31 août à Yaoundé. De toutes les façons, les dés sont jetés pour qu’à partir du 03 décembre prochain, Yaoundé ait son salon de beauté. Pendant neuf jours, Kosmetika 2010 pense pouvoir apporter des réponses efficientes au marché de la beauté en plein essor en Afrique Centrale, en développant non seulement les relations partenariales entre les distributeurs étrangers et les professionnels locaux; mais aussi en permettant au public d’apprécier la norme qualité, de découvrir les gammes de produits et le matériel de pointe. Car si Kosmetika est surtout un rendez-vous pour les professionnels locaux, le concept veut en outre puiser dans les expertises étrangères pour une meilleure promotion de l’industrie locale en recherche et fabrication des produits cosmétiques.
Un programme alléchant
Pour en arriver là, le programme que propose Kosmetika 2010 se doit d’être fort intéressant pour les différents acteurs et partenaires de l’esthétique et de la beauté. Visiblement, quiconque se rendra à l’hôtel de ville à partir du 03 décembre ne va pas chômer. Entre les conférences à caractère professionnel et scientifique, les foires/expositions, les ateliers de démonstration et de perfectionnement, les concours de coiffure et de maquillage, les défilés de mode. Le visiteur aura l’embarras du choix. Les amateurs des grands shows seront eux aussi servis par deux concerts de musique à l’entame et à la clôture du salon. Les camerounais auront par ailleurs droit à une miss Kosmetika 2010. Elle sera désignée parmi les concourantes et aura la charge pendant deux ans, de venter les valeurs de la beauté naturelle, en sensibilisant les femmes sur les dangers du décapage et des produits de mauvaise qualité. Sur ce point justement, l’organisation s’est associée les services de l’Association nationale des promoteurs des produits cosmétiques (Anaproc). Cette dernière a assuré avoir un département en charge de la lutte contre le commerce illicite. Elle travaille par ailleurs avec le ministère du commerce pour la saisie des faux produits cosmétiques en circulation sur le marché. Kosmétika souhaite en même temps s’arrimer à l’actualité en proposant à son public les coiffures et maquillages du cinquantenaire. On y trouvera les différentes évolutions et mutations concernant ce domaine depuis les années 60. Pour Rose Ken, jusqu’en septembre prochain, 90% des objectifs fixés devraient être réalisés.