Economie



Une cinquantaine de sociétés du secteur traine à s’approprier un concept de publication de documents légaux développé par le World Ressources Institute.

Plus de 50% des entreprises forestières au Cameroun tardent encore à s’engager dans un processus de transparence de leurs activités. Il s’agit ici de la publication de documents légaux sur un portail numérique : l’Open Timber Portal.

Celui-ci est développé par World Ressources Institute sous financement de l’Organisation des nations-unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) et mis en œuvre par le Field legality advisory group (Flag).

Concrètement, l’Open Timber Portal centralise les informations provenant « à la fois des entreprises forestières sur la légalité de leurs activités, de l’administration sur les limites officielles des titres, documents légaux et liste des entreprises forestières agrées et des observateurs indépendants sur les cas potentiels d’illégalités ».

Seulement, deux ans après sa mise en œuvre, certaines entreprises ne se pressent pas pour montrer patte blanche. « C’est une démarche transparente et volontaire », essaye de minimiser Daniel Armel Owona Mbarga, juriste chez Flag lors d’une réunion d’information des agents du ministère des Forêts et de la Faune (Minfof) à Yaoundé début mars.

Pour d’autres responsables de ce projet, lesdites entreprises ont tout simplement des choses à cacher, d’où leur absence sur l’Open Timber Portal.

En tout état de cause, ce projet de transparence et de légalité compte déjà 16 comptes ouverts et plus de 200 documents téléversés à l’attention des acheteurs d’essences forestières et d’observateurs indépendants.

Après la première phase débutée en septembre 2018 et achevée en aout 2019, la deuxième phase du projet se déploie en 2020 avec pour objectif d’amener encore plus d’entreprises à faire preuve de bonne foi dans l’exploitation forestière au Cameroun.

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