Entrepreneur, ce camerounais vivant en France veut, à travers FinAfrique, rendre accessible des formations et missions de conseil
Nouvelle génération d’entrepreneurs africains
Fabrice Kom Tchuenté incarne la nouvelle génération d’entrepreneurs africains aux idées chocs. Des projets aussi. L’un de ses v ux les plus chers, permettre à ses frères Africains, sans distinction aucune, de bénéficier aussi des formations de qualité dans les domaines de la banque, finance et assurance sans avoir besoin d’acheter le billet d’avion. Fabrice Kom Tchuenté est conscient de l’immensité de cette tâche très fertile en contraintes, au regard des limites congénitales de plusieurs pays africains dont plusieurs, sinon la plupart, côtoient la misère au quotidien. C’est pourquoi il décide de partager son projet avec plusieurs autres cadres financiers d’origine africaine évoluant dans les entreprises françaises, l’Afrique centrale et de l’Ouest notamment. Ceux-ci approuvent l’idée. C’est ainsi que ces derniers décident de créer FinAfrique, avec comme principale mission, rendre accessible en Afrique, des formations et missions de conseil de hautes qualités dans la Banque, Finance et Assurance et à moindres coûts. Nous sommes-là en fin 2008. Depuis lors, cette structure est au service de l’Afrique et utilise plusieurs collaborateurs spécialistes dans plusieurs domaines.
Services pointus et adaptés aux problématiques africaines
Entre autres, les marchés financiers, la gestion d’actifs, de la trésorerie, le management et la stratégie, les financements immobiliers, le contrôle interne. La plupart de ses collaborateurs officient hors de l’Afrique, à Londres, Paris, Amsterdam en l’occurrence, et se déplacent régulièrement pour dispenser des formations ou des missions de conseil en Afrique. Ce système selon nous, éviterait que les collaborateurs financiers des entreprises africaines aient systématiquement besoin de se déplacer hors du continent pour avoir recours à ce type de service et par deçà, permettrait de former une plus large gamme de collaborateurs et pas seulement les hauts cadres. D’autre part, ce concept permet aux cadres financiers évoluant en Europe de se frotter avec les milieux d’affaires africains commente le Camerounais. A travers des services pointus et adaptés aux problématiques africaines dans les domaines de la banque, finance et l’assurance, FinAfrique vise trois principaux objectifs. Participer à la vulgarisation de la nouvelle économie de marché auprès des cadres financiers, des étudiants et des autres citoyens, en les initiant à la culture financière moderne du continent (Private equity), marchés financiers, finance islamique, initier les cadres des services financiers, les banquiers et les assureurs africains à de nouvelles méthodes et techniques leur permettant un travail plus optimal et donc plus rentable et plus efficace et nouer des partenariats stratégiques dans le but d’apporter des solutions économiques modernes pour le développement du continent.
Partenaires
FinAfrique est à ce jour à deux bureaux, un au Cameroun qui gère toute l’Afrique centrale, et l’autre en Côte d’Ivoire pour l’Afrique de l’Ouest. Le cabinet travaille en partenariat avec le PMBF (Projet Master Banque Finance) du CESAG (Centre africain d’études supérieures en gestion) à Dakar avec qui il partage un objectif commun, à savoir : réduire la dépendance du secteur bancaire et financier régional vis-à-vis de l’expertise internationale en matière de formation de haut niveau, augmenter le nombre ressortissants de l’Afrique subsaharienne avec des expertises de haut niveau dans le secteur de la Banque et de la Finance. Ce partenariat avec le Projet Master Banque Finance du CESAG consiste à former des cadres financiers de la zone UEMOA sur un certain nombre de sujets d’actualité précise Fabrice Kom Tchuenté. FinAfrique travaille également avec le cabinet QUANTIS pour l’initiation aux concepts de la finance islamique sur le continent africain. Les responsables de ce cabinet sont des Franco-Magrébins, conférenciers experts en Finance islamique, ajoute ce Camerounais ayant des connaissances très poussées dans le domaine de l’ingénierie financière. Son parcours est simplement atypique.
En effet, après des études primaires et secondaires au Cameroun, Fabrice obtient son baccalauréat scientifique au lycée polyvalent de Vienne, une petite ville située près de Lyon. Il fait ensuite des études d’ingénierie financière puis un master en gestion de portefeuille à l’Ecole supérieure des affaires à Paris. Pendant son cursus, il effectue plusieurs stages dans la gestion d’actifs. C’est donc tout naturellement qu’il démarre sa carrière dans ce domaine en 2005. Il commence tout d’abord au sein du groupe HSBC où il travaille dans une équipe spécialisée dans l’investissement sur les marchés des actions avant de rejoindre quelques années plus tard le groupe Natixis comme risk-manager sur les portefeuilles obligataires.
