Le premier vice-président de la Fécafoot issu du bureau exécutif controversé élu le 19 juin dernier, Seidou Mbombo Njoya, a démissionné de ses fonctions pour ne pas avoir «à nager dans des eaux troubl
Dans une note d’information, il invoque son éducation et les fonctions qu’il a eu le privilège d’occuper dans les instances de son pays et sur le plan international qui ne l’autorisent pas à assumer sa charge en l’état actuel des choses. Cette réaction intervient au lendemain de l’annulation de ce scrutin par la Commission fédérale de recours des élections, pour «convocation irrégulière en violation des statuts et règlements».
Ladite élection, qui s’était déroulée dans la confusion, avait vu la réélection du sortant Mohammed Iya, incarcéré depuis le 10 juin 2013 pour mauvaise gestion de la Société de développement du coton (SODECOTON), dont il était aussi le directeur général jusqu’à la semaine dernière. Ses partisans, qui se recrutent parmi les vainqueurs de l’élection annulée et dont fait partie Seidou Mbombo Njoya, semblent déterminés à garder le contrôle de la FECAFOOT.
Et, alors que ce bureau controversé annonçait la saisine du Tribunal arbitral du sport (TAS) pour contester l’annulation de l’assemblée générale élective, vendredi dernier, c’est le premier vice-président sortant de la FECAFOOT et candidat au trône le 19 juin, John Begheni Ndeh, qui vendredi dernier a pris possession du siège occupé jusqu’ici par Mohammed Iya.