12 films Camerounais sont compétition durant ce festival du cinéma africain qui se referme le 06 juillet prochain
La grande innovation cette année, c’est la délocalisation des manifestations, car outre le palais des Congrès de Yaoundé qui abritera la montée des marches et la cérémonie de clôture, trois autres sites ont été retenus dans la capitale, sans oublier la ville de Douala qui sera de la partie. En plus des projections cinématographiques, le festival de cette année mettra un accent sur les conférences-débats, la formation pratique aux métiers de l’audiovisuel et des expositions pour agrémenter l’événement. A quelques jours du début de cet événement, le comité d’organisation coordonné par le réalisateur camerounais Bassek ba Kobhio a donné toutes les garanties quant à la réussite de cette édition. Elle intervient d’ailleurs dans un contexte tout particulier, marqué par la fermeture de toutes les salles de cinéma, à cause de la désertion du public.
Plus qu’un rituel, le festival Ecrans Noirs est devenu un rendez vous incontournable dans l’agenda culturel du Cameroun et de l’Afrique toute entière. Créé en 1997 à l’initiative de Monsieur Bassek Ba Kobhio, le Festival Ecrans Noirs, a pour but de promouvoir et diffuser le cinéma africain en Afrique Centrale. il promeut et diffuse des courts métrages et des longs métrages de fiction, d’animation ou documentaires qui reflètent ou traitent de l’Afrique. La manifestation qui fait la promotion du cinéma africain en particulier mais aussi celui de pays francophones non africains, accueillent des réalisateurs, des comédiens, des techniciens, des financiers, des administrateurs et autres professionnels du 7ème Art, afin de donner à voir au public de Yaoundé et de Douala un cinéma longtemps méconnu ici mais qui depuis le lancement d’Ecrans Noirs en 1997, rentre dans le paysage. Sembene Ousmane, Idrissa Ouedraogo, Cheick Doukouré, Gaston Kaboré, Henri Duparc, Cheick Omar Sissoko, mais aussi Audrey Tautou, Patrick Grandperret et bien d’autres professionnels du cinéma sont venus au Cameroun grâce à Ecrans Noirs.
