Invité du summerstage, le chanteur a ravi de nombreux fans
Yannick Noah au Central park de New York, c’était dimanche 21 juin, jour de la fête de la musique. L’ancien tennisman et désormais chanteur a ravi de nombreux fans venus l’acclamer. Le lieu choisi pour partager la musique a un sens pour le chanteur « Central Park, c’est un peu son jardin. Quand Yannick Noah jouait encore au tennis, il venait y courir pour préparer le tournoi de l’US Open. Maintenant qu’il habite à Manhattan avec sa famille, il y va pour pique-niquer ou s’entraîner pour le marathon de New York » dixit un magazine Newyorkais.

La fête de la musique, il connait, il aime. Il a été le parrain de la première édition
Jack Lang, ministre de la culture, décide de lancer la première Fête de la Musique, le 21 juin 1982, jour du solstice d’été, nuit païenne se référant à l’ancienne tradition des fêtes de la Saint-Jean. Faites de la musique, Fête de la Musique, la formule devenue mot d’ordre n’avait rien du slogan. Cette mobilisation des musiciens professionnels et amateurs, cette attention nouvelle portée à tous les genres musicaux, devenaient ainsi, à travers la réussite immédiate d’une manifestation populaire et largement spontanée, la traduction d’une politique qui entendait accorder leur place aux pratiques amateurs, aux musiques traditionnelles, aux côtés des musiques dites sérieuses ou savantes.
Lancée en France, en 1982, la Fête de la Musique est devenue une fête européenne et internationale, présente aujourd’hui dans plus de 100 pays sur les cinq continents, chaque 21 juin. C’est donc en amoureux de la chanson et du public que Yannick Noah a donné de la voix ce dimanche à central Park. Il n’a nullement l’intantion de faire desconcerts géants à New york, mais profite de sa famille et travaille en studio. Il est clair sur le sujet quand il déclare : D’abord, je chante en français. Ça limite pas mal. Ensuite, je ne suis pas prêt à faire de grosses promotions… Même après toutes ces années, je ressens encore une émotion d’amateur en montant sur scène. Ça, je veux le garder.
