Ce sont des instituts à vocation pédagogique et culturelle pour la promotion de la langue chinoise
Les responsables de 25 instituts Confucius créés dans 18 pays d’Afrique et les dirigeants du Bureau du Conseil international pour la promotion de la langue chinoise (Hanban) se sont réunis jeudi à Yaoundé pour la 3e conférence annuelle de ces instituts à vocation pédagogique et culturelle. L’un des objectifs de cette réunion ouverte par le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur, Jacques Fame Ndongo, en présence de Mme Xu Lin, directeur général de Hanban, et de l’ambassadeur de Chine au Cameroun, M. Xue Jinwei, est d’adopter une stratégie visant à rendre plus performants les programmes de formation proposés par ces structures. Durant cette conférence de deux jours, les représentants des instituts Confucius d’Afrique vont partager leurs expériences sur la formation des enseignants locaux désirant enseigner le chinois dans les établissements scolaires.
A la suite de la première à Beijing en 2008, cette conférence à Yaoundé est la deuxième en Afrique après celle tenue en octobre 2009 à Nairobi au Kenya. Outre le Cameroun, elle rassemble les représentants du Mali, du Maroc, de l’Afrique du Sud, de Madagascar, de l’Egypte, du Bénin, du Kenya, du Liberia, de l’Ethiopie, de la Tunisie, du Nigeria, du Botswana, du Soudan, du Togo, de la Zambie et du Zimbabwe. La réflexion porte également sur l’intégration de la langue chinoise comme une unité d’enseignement optionelle dans les programmes universitaires et son enseignement dans les établissements scolaires primaires et secondaires. De ce fait, les instituts Confucius en Afrique doivent se perfectionner et apporter plus de soutien pratique à leurs élèves. Car avec la formation des jeunes talents maîtrisant plusieurs langues et en raison de la croissance des activités économiques et commerciales entre la Chine et les pays d’Afrique, les instituts Confucius en Afrique joueront pleinement leur rôle et serviront mieux à la vie économique et sociale du pays, a expliqué Mme Xu Lin, directeur général de Hanban.
