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Force multinationale: les effectifs des pays de la CBLT et du Bénin connus

Au terme de la réunion des chefs d’états-majors des cinq pays engagés dans la lutte contre Boko Haram, le chiffre de 8 700 hommes, décidé par les chefs d’Etats, a été réparti entre les cinq armées

Au Tchad, la réunion des pays de la Commission du bassin du Lac Tchad (CBLT) et du Bénin pour la mise en place de la force multinationale chargée de la lutte contre Boko Haram s’est clôturée samedi 22 août 2015. Cette réunion a permis de décider des effectifs, de parler de la question du financement et d’aborder les détails stratégiques.

A l’issue de la réunion des chefs d’états-majors de cinq pays engagés dans la lutte contre Boko Haram, devenu Etat islamique en Afrique de l’Ouest, le chiffre de 8 700 hommes, décidé par les chefs d’Etats a été réparti entre les cinq armées. Ainsi le Nigeria déploiera 3 750 soldats, le Tchad 3 000, le Cameroun 2 650, le Niger 1000 et le Bénin 750.

Sur le terrain, les trois zones territoriales ont été définies autour du bassin du lac Tchad. Chaque zone étant supervisée par un commandant désigné par chaque pays contributeur de cette force. Dans les jours à venir, le général nigérian Illiya Issa Abba entreprendra une tournée d’inspection du déploiement des troupes dans ces trois secteurs.

Il se rendra à Mora, au nord Cameroun, non loin de la ville de Maroua, ensuite à Gambaru, la ville nigériane qui fait face à Fotokol au Cameroun et qui a été le théâtre des premiers accrochages entre les islamistes et les forces coalisées. Il ira ensuite à Baga, sur les rives nord du Lac Tchad.

Pendant ce temps, les troupes des différents pays membres de la force multinationale vont finaliser leur déploiement dans les trois secteurs. Les officiers d’état-majors, affectés à Ndjamena, siège de la force, sont priés de rejoindre au plus tôt leur commandant qui lui, a déjà pris ses quartiers avec certains de ses collaborateurs.

Malgré la dynamique politique initiée par les dirigeants des pays menacés par Boko Haram, il faut du temps pour rendre cette force opérationnelle. Aucun délai n’a été officiellement annoncé. Et le financement reste une équation à plusieurs inconnues: «la lutte contre Boko Haram est financée par les contributions nationales et cela ne suffit pas», peste une source militaire, qui préconise la tenue d’une conférence sur les modes de financement de la lutte contre le terrorisme.

Plus de soldats pour aller au front contre Boko Haram.
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