Par Shanda Tonme
Depuis son indépendance en 1960, aucun autre paramètre n’a autant marqué l’image du Cameroun sur la scène internationale et assuré autant sa promotion que le football. Le pays demeure unique sur le continent africain à avoir participé à cinq coupes du monde. Pourtant, plus que tout autre paramètre, le football est devenu le symbole par lequel, l’humiliation, la tricherie, le doute, le vol et les dérapages de toute nature, émergent comme les traits premiers de notre société tombée dans une décrépitude avancée. Les multiples incongruités proches de la trahison ouverte des intérêts nationaux qui ont émaillé notre participation à la dernière coupe du monde au Brésil, témoigne avec force de cette réalité qui s’est transformée en honte éternelle.
La situation dépeinte, dont la gravité n’est plus contestée par personne ni aucune autorité et structure, doit son existence à la gestion calamiteuse de la fédération camerounaise de football. Cette association est en effet devenue au fil des ans, le berceau des pires magouilles et des plus insoutenables gabegies. Et si nous en sommes arrivés là, c’est d’avantage parce que le football n’a jamais été géré par des footballeurs.
C’est dans ce contexte qu’est intervenue la décision du chef de l’Etat, en rapport avec les instances de la Fifa et sous une irrésistible pression populaire, de changer la donne, de reformer de fond en comble et pour une fois franchement, les méthodes, les règles, les dogmes et les acteurs de la gestion de la FECAFOOT.
Pour tous les Camerounaises et Camerounais épris de vérité, de justice et de transparence, la solution passe absolument par le choix de personnes nouvelles et la mise à la poubelle de tous ceux et celles qui de près ou de loin, ont été associés à la gestion de la FECAFOOT.
Des Camerounais du milieu du football jouissant d’une auréole, d’une expérience et d’une réputation respectables existent, bien qu’ils ne se comptent pas en nombre impressionnant.
Joseph Antoine Bell fait partie de ceux-là, lui qui aux côtés d’autres compatriotes à l’instar de l’ambassadeur Roger Milla (gloire à lui), a tout donné pour ce sport et porté très haut le drapeau de notre pays sur les stades aux quatre coins de la planète. Il ne faut pas oublier Eto’o fils, que certains adeptes de la culture de l’ingratitude, prétendre vite effacer, mais comment y parviendront-ils, des livres d’histoire.
Aujourd’hui est arrivé le moment, l’heure, l’instant tant attendu où nombre de fils et filles de ce pays, espéraient voir enfin se lever et avancer vers la prise du pouvoir au sommet du football, un homme neuf, un footballeur et un vrai. Cet homme et ce footballeur, aspire à prendre par la voix des urnes propres, la citadelle incontrôlable et mafieuse de la FECAFOOT.
Joseph, Jojo, notre frère, compatriote et héros a décidé de se porter candidat. Certes, il l’a déjà été par le passé, dans les conditions que l’on sait, et pour le résultat que nous attendions alors au regard des imperfections et des tricheries qui sévissaient. C’était hier, et hier c’est hier. Aujourd’hui c’est aujourd’hui. Les luttes et les scrutins se succèdent mais ne se ressemblent jamais. C’est aux hommes, aux esprits et aux acteurs, de faire en sorte qu’aujourd’hui ne soit pas comme hier, et que demain soit différent et mieux qu’aujourd’hui. C’est donc à nous de jouer, derrière le soldat et candidat Jojo.
Aucun camerounais ni aucune Camerounaise honnête, loyal envers son pays et aimant la vérité, ne saurait se mettre à la marge. Aucune organisation solide ou fragile, ne saurait faire autre chose en ce moment, que de soutenir la candidature de Joseph Antoine Bell. Nous parlons d’un footballeur professionnel de haut talent, d’un intellectuel, d’un patriote, d’un chef traditionnel, d’un père de famille et d’un homme public à la fois généreux, respecté, alerte, sage, écouté et intelligent. Même le blanc, comme on dit au village, sait que Jojo est fort et le respecte.
C’est pourquoi,
La Commission indépendante contre la corruption et la discrimination lance un vibrant et pressant appel patriotique, pour la constitution d’une coordination nationale des organisations de la société civile de soutien à la candidature de Joseph Antoine Bell à la présidence de la FECAFOOT. Il est grand temps que nous apprenions à donner et à César ce qui appartient à César, au-delà de toutes les considérations sectaires, personnelles, villageoises, égoïstes et extraverties.
Joseph Antoine Bell à la tête de la FECAFOOT, fera grandir notre football, redonner confiance aux jeunes, créer l’émulation qui fait tant défaut, injecter une doctrine de transparence dans les relations avec les clubs, et finalement faire de ce sport ce qu’il était déjà du temps des Mbappe lépé, Nséké Léonard, Manga Onguené, Apolin Simo, Tsébo, Epaka, Michel Kaham, Tokoto Jean Pierre et toutes ces autres gloires qui magnifiaient si fièrement le drapeau du Cameroun.
Nous devons unir nos forces, nos esprits et nos prières, pour vaincre toutes les magouilles et de façon à porter Jojo au sommet. Nous n’avons pas le droit de regarder dans le silence. Nous n’avons pas le droit de rater ce tournant historique. Nous devons commencer maintenant à chasser les fauteurs de troubles dans ce sport comme préalable d’une véritable renaissance et d’une complète élévation du mouvement sportif camerounais dans son ensemble. Joseph Antoine Bell à la tête de la FECAFOOT, sonnera le glas de toutes les décrépitudes et annoncera le triomphe de toutes les valeurs, de tous les talents étouffés, de tous espoirs endormis dans le football.
Pour valoriser et adhérer à la présente initiative, chaque organisation devra rendre publique une déclaration, et travailler concrètement par tous les moyens et par toutes les voies légales, matérielles, morales et psychologiques à sa portée, pour le succès de la candidature de Joseph Antoine Bell.
C’est Joseph Antoine Bell et lui seul, seul vraiment, seul franchement, qui mérite le statut de candidat du peuple, de candidat de la vérité, de candidat de la transparence, de la renaissance, du rassemblement. Tous derrière le candidat du changement et seul vrai candidat du football./.
Fait à Yaoundé, le 10 novembre 2014