Par c-ideas Group
Onze personnes ont été tuées lundi dernier dans la localité de Fotokol, suite à deux attentats terroristes initiées par la secte Boko Haram. Des sources sécuritaires indiquent que deux femmes kamikazes, les visages voilés se sont fait explose, l’une au milieu d’une foule qui s’apprêtait à rompre le jeûne du Ramadam, et l’autre non loin d’un camp des éléments de Bataillon d’Intervention Rapide (BIR).
Cet attentat terroriste, le premier du genre sur le sol camerounais depuis le début de la guerre contre Boko Haram a suscité un véritable émoi au sein de la population camerounaise, et surtout une vague de condamnation tout azimuts. Le Chef de l’Etat Paul Biya a condamné un acte de lâcheté., la présidente de la Commission de l’Union africaine, la France, l’Onu, tous ont réagi dénoncer cette barbarie. L’Association Yakamata, organisation apolitique de promotion des valeurs d’entraide et de solidarité entre les musulmans, choquée par ses attentats à Fotokol n’a pas tardé à réagir. Dans un communiqué, intitulé «au Yakamata nous sommes tous Fotokol».
El Hadj Oumarou, président national du Yakamata condamne avec la dernière énergie cet acte criminel qui a ôté la vie à onze personnes. «Notre mouvement, promeut la paix. Nous sommes contre toute forme de violence. Rien ne peut justifier les agissements de ces criminels. Ces actes sont le fait des gens sans conscience, sans foi ni loi. Ils doivent être anéantis.».
Sensibilisation
En cette douloureuse circonstance, l’Association Yakamata présente ses sincères condoléances aux familles endeuillées et à la population de Fotokol. Elle saisit cette occasion pour réitérer son indéfectible soutien au Chef de l’Etat, Chef suprême des armées, Son Excellence Paul Biya, dans sa croisade contre ces terroristes, ennemis du progrès et obstacles sur la route de l’émergence du Cameroun. «C’est aussi l’occasion pour notre association, de saluer le courage, la détermination des Forces de Défense et de Sécurité au front, dans le cadre de la préservation de l’intégrité territoriale du Cameroun», conclut El Hadj Oumarou.
Il y’a quelques mois, l’association Yakamata a publié un ouvrage de sensibilisation contre Boko Haram. L’idée de ce projet éditorial porté par son président était alors d’informer les populations sur le mode opératoire de cette secte, et surtout sur l’aide que le citoyen ordinaire pouvait apporter au gouvernement pour une lutte plus optimale contre cette secte. Cette action s’ajoute à une contribution significative à l’effort de guerre faite par les membres de cette association. Un peu comme pour dire qu’elle est véritablement au front de la lutte contre ces terroristes.