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Au Cameroun, opposition et société civile ensemble pour mettre fin à la violence

Le CPP et divers leaders de la société civile ont formé vendredi un groupe de pression dans le but d’obtenir…

Le CPP et divers leaders de la société civile ont formé vendredi un groupe de pression dans le but d’obtenir la libération des personnes « injustement » arrêtées au Cameroun et la fin de la crise anglophone.

« Sauver le Cameroun », tel est le but qui animent désormais Edith Kahbang Walla, Alice Kom, Ludovic Lado, Sam Baka, Jean Pierre Bekolo, Sylvie Ndongmo, Félix Nkongho Agbor Balla, Youssouf Mefire, Élizabeth Nkwah, Olivier Ekoka, Chumchoua Penda, Achille Kotto, Jean Genestar Priso, Philip Nanga et Jean Marc Bikolo. Et pour le faire, ces leaders de la société civile et de l’opposition camerounaise se sont réunis autour d’un lobby, « Le Front citoyen », qui entend lutter contre la dégradation de la situation socio-politique au Cameroun.

Leur constat :  » Des crises politiques et sécuritaires sévissent dans au moins six des dix régions du Cameroun. Des violations graves des droits et libertés fondamentales à l’égard des acteurs de la société civile, des journalistes, des acteurs politiques et des citoyens ordinaires », indique la déclaration rendue publique à l’issue des travaux de Douala.

« Jamais la stabilité de notre nation n’a été aussi mise à rude épreuve « 

Le contexte actuel du Cameroun, le fait savoir le Front citoyen, est marqué par des violences incessantes et intenses dans les régions frondeuses du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, des attaques de groupes armés dans l’Adamaoua, le Nord et l’Est, la violation des droits des citoyens, la dégradation du tissu économique, l’exacerbation des tensions ethniques… « Jamais la stabilité de notre nation n’a été aussi mise à rude épreuve et notre nation en si grand danger ».

 » Nous notons également que la politique de nos gouvernants a été le principal détonateur de la violence dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Le Nord, l’Adamaoua et l’Est souffrent des attaques de groupes armés. Ces groupes ont enlevé des centaines de personnes exigeant dans la plupart des cas des rançons exorbitantes et ont décimé des cheptels de bétail. Le gouvernement n’a pas vraiment pris en compte la gravité de ce problème et trois ans après, il n’a toujours pas apporté de solution adéquate », indique le Front citoyen.

-Des activistes et des militants du Mrc en prison-

Un autre problème que conteste le Front citoyen est l’arrestation de nombreuses personnes arrêtées dans le cadre de manifestations pacifiques au Cameroun. Notamment des militants du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (Mrc). Les personnalités conduites par Edith Kahbang Walla demandent leur libération ainsi que celle de nombreux activistes arrêtés dans le cadre de la crise anglophone.

 

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