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Au pays de la loi du plus fort, même la presse n’échappe pas au gangstérisme

Par Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P) Au Cameroun un patron de presse peut, pour peu qu'il bénéficie…

Par Le Comité de Libération des Prisonniers Politiques (CL2P)

Au Cameroun un patron de presse peut, pour peu qu’il bénéficie de la couverture de certains pontes du régime, s’offrir le luxe de faire filmer des journalistes par les caméras de sa télé, pieds nus, menottés; les faire embarquer dans un pick-up de cette même télé (et non de la police), et les faire garder à vue à la police puis écrouer à la prison centrale de Kondengui sans émouvoir personne.

Monsieur le PDG de « Vision 4 » Amougou Belinga, libérez les journalistes David Eboutou et Patrick Sapack!

Nous condamnons systématiquement ce gangstérisme qui prévaut au sein de votre groupe de presse, auquel appartient la chaîne de télévision « Vision 4 ».

En effet tout travail mérite salaire.

Inutile pour cela d’user de méthodes peu recommandables comme la fausse facture qu’on exhibe au moment de l’arrestation médiatisée des journalistes, la corruption systématique des juges, l’humiliation et l’intimidation des membres de la profession… Pour faire taire tout le monde et imposer votre diktat à tout un pays.

Non, M. Jean Pierre Amougou Belinga, vous n’avez pas le monopole du droit.

Libérez immédiatement messieurs Eboutou et Sapack!

Amougou Belinga.
Droits réservés)/n

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