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Buea: la conférence générale des anglophones s’ouvre le 21 novembre

Ledit rassemblement vise à trouver des solutions à la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest…

Ledit rassemblement vise à trouver des solutions à la crise socio-politique qui paralyse les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis novembre 2016.

La semaine prochaine, du 21 au 22 novembre, se tiendra à Buea, dans la région du Sud-Ouest, la conférence générale des anglophones. Elle est une initiative du Cardinal Christian Tumi dont le but est de revoir les causes de cette situation aujourd’hui muée en conflit entre armée et combattants sécessionnistes, de recenser des propositions de solutions pour une sortie de crise et enfin de désigner des personnes qui seront investies du pourvoir de parler au nom des populations anglophones au cours d’un éventuel dialogue national.

« Après Buea, nous irons à Yaoundé pour soumettre les conclusions de la rencontre« , expliquait Christian Tumi mercredi.

La conférence générale des anglophones réunira toutes les personnes désireuses de participer à ces assises, à la seule que celles-ci aient des ancêtres issues du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, ou même que leurs familles s’y soient installés avant 1961.

Dès son annonce en juillet dernier, la conférence des anglophones a reçu une vive opposition de la part de certaines autorités, notamment du maire de Buea, Patrick Ekema, qui avait organisé une marche dans la ville pour contester ce projet. Le gouvernement camerounais – sans préciser officiellement sa position sur ces assises – avait rejeté l’idée de libérer les personnes incarcérées dans le cadre de la crise anglophone. Leur libération était un préalable à la tenue de la conférence générale des anglophones.

Un illustre absent à la réunion de Buea

Ledit rassemblement se tiendra en l’absence de l’ancien secrétaire général adjoint des Nations unies, Simon Munzu. Celui-ci a confié au cardinal Christian Tumi ne pas vouloir mettre sa vie en danger. « Il nous a dit à Yaoundé que parce que les ambazoniens veulent le tuer, il ne sera pas à Buea. Il nous l’a dit hier [mardi 13 novembre 2018]. Je ne suis pas d’accord avec lui, mais c’est sa décision. C’est un homme de ressources. Il a participé à des problèmes similaires dans d’autres pays africain. L’autre jour il était au Mali parce qu’il est toujours, malgré le fait qu’il soit en retraite, consultant de l’Onu. Lui-même m’a dit qu’il ne veut pas risquer sa vie. Il ne sera pas à Buea« , rapporte le prélat.

Simon Munzu était le secrétaire permanent en charge de l’organisation de la conférence générale des anglophones. Il sera remplacé provisoirement par  le Dr Elie Smith

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