La jeune femme gère une boutique d’objets d’ornement dans la cité économique camerounaise
Mercredi 19 septembre 2012. Adèle Ruban reçoit Matilde en matinée dans sa boutique. Matilde découvre la marchandise de son amie. Adèle a 24 ans. La jeune fille de Montpellier, dans le Sud de la France, est mariée à un ingénieur de la même nationalité. Ils sont au Cameroun depuis deux ans. Accueillante, souriante, jolie.belle, la française aux yeux verts porte des lunettes transparentes. Ses gestes de politesse mettent ses nombreux visiteurs à l’aise. Son souhait est de trouver un vrai boulot, qui pourra lui permettre de subvenir à ses besoins et de mener une vie tranquille avec son époux. En attendant de meilleures propositions d’offres d’emploi, elle gère une garderie de vente d’objets de décoration diverse à Douala. Sa patronne est de nationalité camerounaise. Voici trois mois qu’elle est dans l’activité. Elle travaille tous les jours de 9h à 12h et de 14h30 mn à 18h. Décoré, le bureau de la jeune dame donne à voir. Elle dit organiser un cocktail de présentation du magasin et de ses produits presque tous les mois. Formée comme enseignante de crèche, la française se plaît dans son deuxième métier, tout autour d’un univers de couleurs.
Les produits proposés aux clients proviennent du Cameroun et de plusieurs pays d’Afrique. Certains sont fabriqués dans les villes de Yaoundé et de Douala. D’autres sont commandés dans des sites d’achat en ligne et livrés directement au magasin à Douala. «Le magasin était fermé parce qu’il n’y avait personne pour gérer. On possède des objets d’art burkinabé. On vend tout ce qui est travaillé au bois camerounais. J’aime beaucoup la décoration et ça me permet aussi de refaire la vitrine qui est au magasin», explique-t-elle. Adèle Ruban trouve que le Cameroun est un beau pays très hospitalier. Cependant, il y a des maux qui nuisent à son épanouissement. Par exemple, l’insécurité dans certaines villes, la justice populaire… Adèle ne commente pas à fond des sujets liés à la politique de son pays natal, encore moins des sujets de coopération. Elle ne connaît pas assez de monde dans sa ville de résidence actuelle. Son souhait est que tous les objectifs de son couple soient atteints.