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Cameroun: Idriss Déby n’a pas boycotté la fin du sommet de la Cemac (gouvernement)

L'information, qui avait circulé dans certains médias nationaux, a été démentie samedi, 24 décembre 2016, par le ministre de la…

L’information, qui avait circulé dans certains médias nationaux, a été démentie samedi, 24 décembre 2016, par le ministre de la Communication, Issa Tchiroma Bakary

Le ministre camerounais de la Communication et porte-parole du gouvernement, Issa Tchiroma Bakary, a apporté « un démenti catégorique » aux affirmations selon lesquelles le président tchadien, Idriss Déby Itno, avait manifesté son mécontentement en quittant la salle avant la fin, vendredi dernier à Yaoundé, du sommet extraordinaire des chefs d’Etat membres de la Communauté économique et monétaire des Etats de l’Afrique centrale (Cemac).

Dans une mise au point, il dénonce des « allégations qui ne sont ni plus ni moins qu’un travesti grotesque de la réalité, un déni de la vérité ».

Ayant été désigné pour être le ministre accompagnateur du président de la République du Tchad, il affirme que l’intéressé a pris part à tous les travaux, à toutes les étapes et que sa signature, au même titre que celle de ses pairs de la sous-région, est apposée sur tous les documents ayant sanctionné ledit sommet.

Selon Issa Tchiroma Bakary, tous les chefs d’État ayant marqué leur accord sur les résultats auxquels les experts étaient parvenus, le président Deby, qui « avait d’autres activités à mener » chez lui, a dû reprendre l’avion du fait d’un retard accusé dans la publication du communiqué final.

C’est au lendemain de ce départ précipité que certains médias camerounais avaient fait état d’une saute d’humeur du leader tchadien concernant l’un des points majeurs des résolutions de Yaoundé, à savoir l’annonce que le franc CFA, la monnaie commune, ne sera pas dévalué ainsi que certains observateurs l’avaient redouté.

Dans cette déclaration, rappelle-t-on, les dirigeants ont relevé que « le renforcement de la stabilité macroéconomique ne nécessite pas un réajustement de la parité monétaire actuelle, mais plutôt des efforts d’ajustement sur les plans intérieur et extérieur, assortis de réformes structurelles adéquates ».

Les médias sus-évoqués, eux, avaient fait un parallèle entre cette position commune et une déclaration de M. Déby en novembre 2015, demandant aux pays africains de quitter la zone CFA pour créer leur propre monnaie unique.

Le président du Tchad, Idriss Deby (à gauche) en compagnie de son homologue du Cameroun Paul Biya (à droite).
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