PolitiqueInstitutionnel, Politique




Cameroun: l’armée neutralise des mines plantées par Boko Haram

Des forces spéciales de l'armée camerounaise ont neutralisé de nombreuses mines plantées par les islamistes sur une route de l'Extrême…

Des forces spéciales de l’armée camerounaise ont neutralisé de nombreuses mines plantées par les islamistes sur une route de l’Extrême Nord, à la frontière du Nigéria

Des forces spéciales de l’armée camerounaise ont neutralisé de nombreuses mines plantées par Boko Haram sur une route de l’Extrême Nord du Cameroun, à la frontière du Nigéria, a révélé vendredi, 22 janvier 2016, une source militaire.

«L’armée procède, depuis deux jours, au déminage de la route Achigachia-Kolofata (Extrême Nord) là où, une fois la nuit tombée, les combattants de Boko Haram posent des engins explosifs pour nous empêcher de les chasser quand ils traversent la frontière», a indiqué le sergent Bouba Richard, expert en explosifs.

«Les mines plantées, dont on ignore le nombre, ont causé de nombreux dégâts matériels et humains, ces derniers mois», rappelle l’officier.

En octobre dernier, un véhicule de l’armée camerounaise avait ainsi sauté sur une mine, sur la route nationale, entre la localité de Wembeché et Waza (Extrême Nord) faisant quatre blessés graves dans les rangs des soldats camerounais.

En février, deux officiers camerounais avaient perdu la vie sur l’une des routes principales du département du Mayo Sava, où les combattants sévissent fréquemment, après que le véhicule qui les transportait ait explosé, poursuit le sergent Richard.

Pour aider les forces camerounaises dans leur lutte, la France avait apporté, en avril dernier, son appui dans le domaine du déminage.

Huit militaires français avaient ainsi formé une soixantaine de spécialistes de l’armée camerounaise pour déminer la région de l’Extrême-nord, selon l’ambassade française à Yaoundé. Les formations se poursuivent de manière ponctuelle, précise l’officier camerounais.

Plus de mille civils, 67 militaires et 3 policiers ont été tués depuis le début des exactions et autres attaques ciblées menées par les terroristes de Boko Haram dans la région de l’Extrême Nord camerounais, en 2013, d’après les données communiquées par Yaoundé.


Droits réservés)/n

Suivez l'information en direct sur notre chaîne