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Cameroun: le gouvernement confirme la libération de 11 otages en RCA

Selon la présidence de la République, les ex-otages arrivés au Cameroun dimanche ont été conduits dans un hôpital pour l'évaluation…

Selon la présidence de la République, les ex-otages arrivés au Cameroun dimanche ont été conduits dans un hôpital pour l’évaluation de leur santé

Onze Camerounais, enlevés la nuit du 19 au 20 mars 2015 dans la localité de Gabayo et Yokossi (Est) et retenus depuis lors du côté centrafricain de la frontière, ont été libérés suite à un assaut de l’armée, indique un communiqué publié le 17 juillet 2016 par la présidence de la République.

Actuellement en territoire camerounais, ils ont été conduits dans une formation hospitalière pour une évaluation de leur état de santé. Ils y retrouveront deux autres de leurs compagnons d’infortune, libérés le 11 juillet dernier.

Le chef de l’Etat, qui a adressé ses sincères condoléances à leurs familles, regrette le décès durant leur captivité de deux personnes dont une femme, [a2 https://congobusinessworld.com/article.php?aid=25146 Jacqueline Néné morte dans la nuit du 11 au 12 juillet des suites de maladie.

Le chef de l’Etat, Paul Biya, qui a assuré que «ce crime ne restera pas impuni», a félicité les forces de défense du pays et remercié tous ceux qui, de près ou de loin, ont uvré pour ce dénouement.

Il a aussi réaffirmé sa détermination à faire en sorte que le Cameroun demeure une terre de paix et de stabilité, et demandé aux populations de continuer à vaquer tranquillement à leurs occupations.

Le communiqué de la présidence de la République, note-t-on, intervient alors que la presse locale avait annoncé la libération desdits otages dans la nuit du 9 au 10 juillet dernier.

D’après ces médias en effet, les captifs, parmi lesquels le maire de Lagdo (Nord), ont été [A2 https://congobusinessworld.com/article.php?aid=25120 libérés] par l’armée camerounaise mais conduits dans un village centrafricain par la Mission des Nations unies pour ce pays (Minusca), qui serait alors entré en contact avec les autorités camerounaises en vue de conduire les négociations avec les ravisseurs qui exigeaient une rançon.

Photo d’illustration
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