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Cameroun : il n’y a pas eu « ville morte » dans les villes anglophones

En raison de la célébration de la fête de l’Assomption le 15 août dernier, les populations ont pu se mouvoir…

En raison de la célébration de la fête de l’Assomption le 15 août dernier, les populations ont pu se mouvoir dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest.

Le consortium des associations de la société civile anglophone a lancé un nouvel appel aux villes mortes dans les régions du Nord-ouest et du Sud-ouest, avec la particularité qu’elles doivent désormais s’étendre sur trois jours par semaine au lieu d’un seul. Les opérations de « villes mortes » étaient censées débuter le lundi 14 août dernier. Seulement, en posant cette injonction, les leaders du consortium- qui, soit dit en passant, est interdit par les autorités camerounaises-, avaient oublié que la fête de l’Assomption se célébrait à cette période.

Aussi, ces nouvelles villes mortes n’ont pas eu lieu comme prévu, liberté religieuse oblige…Elles ont été renvoyées à la semaine du 21 août prochain. Les populations devront rester chez-elles, aucune activité commerciale ne devra être menée. Dans leur récent appel aux villes mortes, les leaders du consortium ont clairement demandé aux populations de boycotter des entreprises commerciales qui transgressent l’observation des villes mortes, à savoir la poissonnerie Congelcam et le transporteur interurbain Amour Mezam.

En réalité, l’objectif du consortium est d’en arriver au boycott de la rentrée scolaire 2017-2018. Les villes mortes de trois jours par semaine vont durer jusqu’au 04 octobre 2017.

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