Sport




CAN 2021 et 2023 : à la CAF, on conteste les attributions du Cameroun et de la Côte d’Ivoire

Le Libérien Musa Hassan Bility demande une réunion extraordinaire du Comité exécutif de la CAF pour réexaminer ces attributions faites…

Le Libérien Musa Hassan Bility demande une réunion extraordinaire du Comité exécutif de la CAF pour réexaminer ces attributions faites par le président Ahmad, en violation des statuts de l’organisation.

Musa Hassan Bility n’en démord pas. Le Libérien, membre du Comité exécutif de la Confédération africaine de football (CAF), s’offusque une fois de plus contre l’attribution de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2021, 2023, et 2025 respectivement au Cameroun, à la Côte d’Ivoire et à la Guinée-Conakry.

Attributions faites par le président de la CAF, Ahmad Ahmad après le retrait de l’organisation 2019 de la compétition au Cameroun.

Dans une correspondance du 8 février dernier, Musa Hassan Bility relève que « le président [de la CAF] n’a pas autorité à attribuer une compétition sans l’aval du Comité exécutif ».

En effet, après la défaillance constatée du Cameroun pour l’organisation de la CAN 2019, Ahmad Ahmad a souhaité, et obtenu, des présidents camerounais et ivoirien que cette compétition soit finalement décalée pour 2021 au Cameroun, 2023 en Côte d’Ivoire ; puis 2025 en Guinée-Conakry. L’Egypte appelée à la rescousse pour 2019.

Une décision unilatérale, selon Musa Hassan Bility, qui rappelle que seul le Comité exécutif est habilité à attribuer la compétition. C’est ce qui justifie l’appel à une réunion extraordinaire dudit comité pour examiner la question.

Il faut noter que cette question n’est pas la seule à braquer une partie des membres du Comité exécutif. Le Libérien déplore par exemple qu’un  accord de sponsoring ait été signé entre la CAF et 1XBET, une société de bookmaker, en tant que sponsor officiel  de toutes les compétitions majeures de la CAF.

« Encore une fois, selon les statuts, la signature d’un tel accord de partenariat majeur avec une implication financière requiert l’approbation du Comité exécutif », décrie Musa Hassan Bility.

Il relève que « ce sont des violations graves qui se font de plus en plus nombreuses ». D’où cet « appel une réunion urgente du Comité exécutif » de la CAF.

Suivez l'information en direct sur notre chaîne