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Des Camerounais s’insurgent contre la formule de réserve d’Orange

Les usagers expriment leurs plaintes avec le hastag #OrangeIsTheNewMafia. La pétition créée à cet effet a recueilli plus d’un millier…

Les usagers expriment leurs plaintes avec le hastag #OrangeIsTheNewMafia. La pétition créée à cet effet a recueilli plus d’un millier de signatures en quelques jours.

Les Camerounais dénoncent les débordements de la filiale d’Orange-Cameroun sur les réseaux sociaux depuis quelques jours. Sur Twitter, le hashtag (mot-clé) #OrangeIsTheNewMafia est désormais utilisé par les Camerounais pour raconter leurs déboires avec l’opérateur de téléphonie mobile français Orange.

L’initiateur de ce mouvement est Florian Ngimbis, un blogueur camerounais très suivi sur les réseaux sociaux. Sa motivation part du fait qu’il a découvert que l’opérateur téléphonique, à chaque recharge de crédit, orientait sans son consentement, tout ou partie de ce crédit vers une réserve. La somme ainsi débitée n’étant plus utilisable. Plusieurs internautes ont adhéré à sa plainte exprimée sur les réseaux sociaux.

A travers des montages d’images et des autres messages, Florian Nguimbis, s’insurge contre certaines mesures de l’opérateur de téléphonie mobile qui seraient « contre l’intérêt des utilisateurs ». La pétition en ligne a pour but principal de « dénoncer les dérives de Orange Cameroun et exiger le retrait sans conditions de cette formule de réserve ».

Au 4 septembre 2018, cette pétition a enregistré 1602 signatures sur les 5000 qui sont attendues. Avant ces signatures en ligne, une collecte a été faite sur le terrain et se poursuit.

Sans réaction de l’opérateur en cause, les signataires se disent prêts à saisir officiellement l’agence de régulation des télécommunications du Cameroun et, plus tard, de mener un boycott pur et simple de la marque. Ce n’est pas la première fois que les usagers se plaignent des opérateurs téléphoniques en Afrique. Le Mali et le Sénégal ont déjà eu à interpeller Orange.

Orange Cameroun, premier opérateur de téléphonie mobile dans le pays avec 38% de parts de marché, n’a pas souhaité réagir officiellement à cette affaire et demande à ses clients de télécharger une application de contrôle de crédit ou de redémarrer leurs téléphones.

 

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