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Desiree Ellis : «demain, il s’agit de gagner le Cameroun, rien d’autre »

Le sélectionneur de l'Afrique du sud l'a indiqué lundi, 21 novembre, lors de la conférence de presse d'après-match Vous avez…

Le sélectionneur de l’Afrique du sud l’a indiqué lundi, 21 novembre, lors de la conférence de presse d’après-match

Vous avez pris un point contre le Zimbabwé et vous jouez demain contre le Cameroun. Quelle est votre stratégie pour cette rencontre ?
Vous ne vous attendez pas à ce qu’on vous indique la stratégie que nous allons mettre en place? Nous avons joué le premier match et nous n’avons pas pu avoir les trois points que nous avions souhaités, nous en avons eu un seul. Nous avons pris en compte les erreurs que nous avons commises lors du match contre le Zimbabwe et nous allons les corriger. L’objectif, c’est d’avoir les trois points du match de demain (mardi 22 novembre 2016, NDLR) et nous mettons tout en uvre pour qu’il en soit ainsi.

On sait que le Cameroun a déjà rencontré l’Afrique du Sud à plusieurs reprises, tant en matchs officiels qu’en matchs amicaux avec les résultats en sa faveur. Est-ce que cela ne pourrait pas être un handicap pour vous, dans un stade qui sera presque acquis à la cause de l’équipe locale?
Justement! nous avons eu à rencontrer le Cameroun à plusieurs reprises par le passé. Ils nous ont battus et il nous est arrivé de les battre aussi. Mais les matches se suivent et ne se ressemblent pas. Le match de demain est un autre. Nous avons eu à jouer contre le Cameroun dans d’autre pays et récemment en Guinée Equatoriale (2012) où nous sommes allées avec la conviction de gagner et nous l’avons fait. Demain, nous allons mettre tout en uvre pour nous donner les chances de gagner le match contre le Cameroun.

Le match de demain est un match qui engage l’avenir de l’équipe dans la compétition et le vôtre en tant que sélectionneur. Comment comptez-vous l’aborder ?
Le match de demain est extrêmement important pour tout le groupe dans son ensemble, pas seulement pour moi ou pour les joueuses. Je voudrais penser que nous pouvons enchaîner avec la fin du match contre le Zimbabwé. Match au cours duquel nous n’avons pas pu prendre les trois points que nous avions espérés. Mais si contre le Cameroun nous commençons notre match là où nous l’avons laissé contre le Zimbabwé, cela signifie que nous pourrions avoir des occasions et marquer des buts. Demain, face au Cameroun, il s’agira d’une véritable guerre et il faut tout mettre en uvre pour gagner à tout prix.

Après le match contre le Zimbabwe comment vous sentez-vous? Quel est l’état d’esprit des joueuses ?
Nous avons eu le temps de nous reposer, de nous distraire, de suivre les enregistrements. Les joueuses, moi-même et le staff technique, nous sommes prêts et nous croyons être capables de nous faire plaisir demain. Nous sommes heureuses et excitées de prendre part à ce tournoi et nous entendons donner le meilleur à l’issue du match.

Vous avez regardé le match du Cameroun face à l’Egypte. Qu’est-ce qui selon vous constitue les forces et les faiblesses de cette équipe camerounaise ?
Si je vous dis ce que j’ai pu relever comme faiblesses et forces du Cameroun, ce serait vous livrer la stratégie que nous allons mettre en place. Je voudrais garder tout cela pour nous et nous en servir pour battre le Cameroun. Comme je vous l’ai déjà dit, il s’agit pour nous de gagner le match de demain et rien d’autre.

Il se trouve qu’en 2014 (en Namibie) vous étiez exactement dans la même situation où il était question de gagner absolument le deuxième match pour rester dans la compétition. Pensez-vous pouvoir capitaliser cette expérience pour atteindre l’objectif de demain?
Effectivement, nous nous sommes retrouvées dans une situation similaire en 2014 où nous avons perdu le premier match contre le Cameroun; nous avons fait nul avec le Ghana et battu l’Algérie à la troisième rencontre pour passer au deuxième tour. Les filles, pour celles qui étaient là, sont conscientes et devraient pouvoir mettre à profit cette expérience. Pour les plus jeunes, il s’agit simplement de leur insuffler cette volonté de vaincre pour que nous puissions, comme en 2014, franchir cet obstacle.

Desiree Ellis, le sélectionneur de l’Afrique du sud en conférence de presse le 21 novembre 2016 à Yaoundé
Sylvestre Kamga / Journalducameroun.com)/n

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