C’était à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de la paix, le 21 septembre
Le Cameroun s’est joint à la communauté internationale, mardi, 21 septembre 2010, pour célébrer la journée internationale de la paix. Plusieurs activités ont eu lieu dans les différentes régions du pays pour marquer cette manifestation. Dans la ville de Douala, l’antenne de la Croix – Rouge du département du Wouri a procédé à son siège à la distribution des non vivres aux réfugiés vivant dans la cité économique, grâce au partenariat avec l’agence du Haut commissariat des réfugiés au Cameroun. Le don était notamment constitué des produits de première nécessité à plusieurs usages. Il y’a des récipients, des ustensiles de cuisine, des savons, des nappes, des moustiquaires pour lutter contre le paludisme, selon Antoine Marie Um, secrétaire général de la Croix – Rouge du département du Wouri. Cette donation évaluée à plusieurs millions de F CFA, a été distribuée suivant des critères bien précis. Nous avons travaillé avec notamment les chefs des communautés étrangères présentes à Douala. Ce sont eux qui sont mieux placés pour connaître le nombre de leurs ressortissants ici. De même, le contenu des pacages remis aux réfugiés, est fonction de la taille de la famille, a précisé le Secrétaire Général.
Revoir les conditions de vie
Malgré les longues heures d’attente sous un soleil accablant, les réfugiés ont chaleureusement exprimé leur gratitude à la Croix – Rouge. Je suis réfugié au Cameroun depuis dix ans et c’est la première fois qu’on nous invite pour une telle cérémonie. Je remercie vivement les organisateurs, déclare Moussa, réfugié marocain. Même son de cloche de la part de Jean Habyalamana, ressortissant rwandais, vivant à Douala depuis douze ans. C’est tout à fait normal qu’on vienne en aide à un réfugié, parce que c’est quelqu’un qui a tout perdu. Nous vivons au Cameroun, mais on ne peut pas réellement être considérés comme des camerounais. Sur les conditions de vie des réfugiés, celui-ci affirme: On rencontre beaucoup de problèmes tels : le chômage, le manque d’argent pour envoyer les enfants à l’école, les problèmes d’eau, le manque de soin quand on est malade, etc. Les réfugiés ont donc profité de cette journée consacrée à la célébration de la journée internationale de la paix, pour lancer un appel aux autorités, en vue de l’amélioration de leurs conditions de vie. D’après les études, parmi les différentes communautés étrangères installées à Douala, la République centrafricaine est la plus nombreuse, tandis que le Maroc, est la communauté la moins représentée dans la cité économique.