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Douala: Les femmes se mobilisent en faveur des enfants atteints d’une infirmité motrice cérébrale (IMC)

C'est à la faveur d'un diner de levée de fonds que les femmes de Douala International Terminal, DIT, organisent ce…

C’est à la faveur d’un diner de levée de fonds que les femmes de Douala International Terminal, DIT, organisent ce samedi, 02 février 2013 à Douala

Le hall du St John’s Plazza à Bonapriso, a abrité ce jeudi, 31 janvier 2013, une conférence de presse organisée par les femmes de Douala International Terminal, (DIT). Les DIT Ladies, est un groupe de femmes exerçants au sein de cette entreprise basée au port autonome de Douala. Des femmes qui ont décidé de lutter contre l’infirmité motrice cérébrale, IMC. Face à la presse, les ladies ont rappelé l’importance de leur combat, qui devrait d’ailleurs être un combat de tous, au vu des conséquences psychiques, physiques voire sociales de cet handicap dans les familles, lorsque celles-ci se retrouvent avec un enfant victime d’une infirmité motrice cérébrale, c’est-à-dire avec un enfant qui dès le bas âge, ne se soutient pas la tête, ne rampe pas, n’utilise qu’une seule main. Un peu plus tard dans le développement, ce seront des signes évoquant un contrôle moteur anormal: des membres inferieurs raides, une main toujours fermée, une tenue du tronc asymétrique. Par contre, ces enfants témoignent d’une intelligence normale, affirme les ladies. D’où l’importance d’un diagnostic précoce, poursuivent-elles. C’est d’ailleurs ce qui a permis à Madame Nzali Dorothée d’entamer une prise en charge rapide de son fils atteint d’infirmité motrice cérébrale à sa naissance. Aujourd’hui, Guy Martial Nzali poursuit ses études supérieures, témoigne-t-elle avec beaucoup de fierté. La fondation qui porte le nom de son fils, accueille de plus en plus des enfants atteints d’une infirmité motrice cérébrale à la satisfaction des Ladies DIT qui rappelle que l’objectif est de donner une éducation normale à ces enfants, afin de les intégrer dans la société.

Annie Anzouer donne sa voix à cette cause humanitaire
En effet, selon les résultats du recensement de la population effectué en 2005, les personnes handicapées représentaient à cette époque près de 2% de la population totale, et éprouvent encore aujourd’hui, d’énormes difficultés à suivre une éducation normale, dans un environnement qui semble avoir oublié cette couche de la population. Ajouté à cela, le fait que les enseignants formés à instruire les enfants venu au monde avec un handicap, sont très peu nombreux. Une injustice que veulent corriger les ladies qui appellent tous les citoyens et toutes les entreprises citoyennes, à faire un don lors de la soirée de gala qu’elles organisent ce samedi, 02 février 2013 à Douala. Contre l’IMC, la seule alternative possible, au niveau individuel ou collectif, est de faire un don, précisent les ladies. Pour agrémenter ce diner de levée de fonds, les artistes Annie Anzouer, Coco Argenté et l’humoriste Narcisse Kokam, vont prester sur la scène du St Johns Plazza de Bonapriso. Je suis là pour donner mon c ur, donner ma voix et surtout l’affection à ces enfants, confie la sirène de Kribi Annie Anzouer au sujet de son engagement dans cette cause humanitaire.

Guy Martial Nzali et Annie Anzouer
journalducameroun.com)/n

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