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Cameroun: Le ministre Ngalle Bibehe ferme 61 établissements clandestins

Selon le Minesec, ces collèges sont coupables de non-respect des procédures de création et d’ouverture. Le ministre Jean Ernest Ngalle…

Selon le Minesec, ces collèges sont coupables de non-respect des procédures de création et d’ouverture.

Le ministre Jean Ernest Ngalle Bibehe a signé l’arrêté de fermeture de près de 61 établissements d’enseignement secondaire pour  « violation des formalités légales de création et d’ouverture » des établissements scolaires. Parmi les griefs formulés contre ces établissements, l’on dénombre aussi l’absence de structure fiable car, plusieurs de ces collèges sont logés dans des maisons d’habitation ou autres lieux inappropriés.

Il s’agit, entre autres, du collège Yves Plumey de Ngaoundéré, des collèges Le nil et Redemption de Yaoundé, de la seat of wisdom academy, des collèges Bepru et Père Mathieu, des collèges bilingues Saint Gabriel et Excellence d’Abong-Mbang, des collèges Le progrès et Shalom de Melong, de la Enko international school de Bonanjo, des collèges Lezenou, la Methode, la Praline, Saint Jules et Alliance de Douala, ou encore du collège privé la Maitrise de Bafoussam. Ils seront  fermés pendant  l’année 2017/2018.

On note que 30 de ces établissements ont été fermés dans le Littoral, 19 dans le Centre, 6 dans le Nord-Ouest. Des chiffres sensiblement bas, comparés à ceux de l’année dernière. En effet, en 2016, le ministre avait été contraint de fermer 75 établissements au total pour les mêmes raisons.

Paul Jérôme Nyemb Ntoogue, chef de la brigade nationale de contrôle des établissements privés affirmait d’ailleurs à ce sujet que « pour qu’un établissement privé ouvre, il faut d’abord que le promoteur déclare son intention, sa volonté de créer l’établissement. Il présente tous ses arguments intellectuels, financiers et même infrastructurels. C’est après évaluation que le ministre peut donner son accord pour la création. Une fois cette autorisation en poche, le concerné doit demander l’autorisation de fonctionner. A cette étape, le nombre d’enseignants, de salles de classe et autres sont évalués. Ceux qui ne remplissent pas  ces conditions ne doivent pas fonctionner ».

Dans la suite de son annonce, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe déclare que «les délégués régionaux et départementaux des enseignements secondaires et les secrétaires à l’Education territorialement compétents» sont responsables de l’application cet arrêté.

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