Exécution des projets du Budget d’investissement public à Ngaoundéré

Sur les 474 projets à réaliser au cours de l'année 2009, pas moins d'une soixantaine sont toujours en cours, s'ils…

Sur les 474 projets à réaliser au cours de l’année 2009, pas moins d’une soixantaine sont toujours en cours, s’ils ne sont pas tout simplement abandonnés

A l’heure du bilan et au moment du lancement du nouveau budget 2010, l’Etat tout comme le contribuable a tout naturellement besoin de savoir le niveau de financement des travaux exécutés par l’argent de ses impôts. Et il est fréquent que l’on entende que le BIP a été exécuté à 100%. Cela peut paraître vrai sur du papier et non sur le terrain. Sur les 474 projets à réaliser au cours de l’année 2009, pas moins d’une soixantaine sont toujours en cours, s’ils ne sont pas tout simplement abandonnés.

Dans l’ensemble, il en ressort que le niveau d’exécution des travaux est satisfaisant, même si l’on a noté quelques défaillances du côté de certains entrepreneurs. Alors même que ce vendredi 15 janvier 2010 a eu lieu le lancement du nouveau budget 2010 dans l’Adamaoua. Une situation due, selon les membres du comité régional du suivi participatif de l’exécution des projets, à la sous estimation de l’évaluation des devis par des entrepreneurs dont la capacité financière de certains est déjà sujet à caution entre autres. Mais on pourrait tout de même se poser la question de savoir comment réussissent-ils malgré tout à être retenus par certaines commissions de passation des marchés publics?

En présidant les travaux de cette session, le député Bobbo Hamatoukour a appelé toutes les parties prenantes à plus de responsabilités et de patriotisme, surtout quand l’ère du temps l’exige. Parmi les sujets ayant fait couler beaucoup d’encre et de salive au cours des travaux du comité régional du suivi participatif de l’exécution des projets dans l’Adamaoua, il y a la construction de la cour d’appel de Ngaoundéré.

A la question de savoir s’il existerait une «peur» qui habiterait le comité du suivi participatif de l’exécution des projets dans l’Adamaoua pour ne pas décrier ce cas, son président Bobbo Hamatoukour s’en défend en disant, Non, vous vous trompez. Nous avons demandé et obtenu du vice Premier ministre, ministre de la justice, la résiliation du contrat qui lie l’Etat à l’entrepreneur chargé de l’exécution de ces travaux. Mais comme vous le savez, les procédures pour passer les marchés sont longues. Entre le moment où on vote le budget en décembre et le moment où les cartons arrivent et on lance les marchés, souvent ça prend 3 ou 4 mois. Pour la cour d’appel c’est un projet pluriannuel puisqu’il y a plusieurs centaines de millions et une programmation qui malheureusement n’a pas été respectée. Malgré notre insistance, nous n’avons pas pu obtenir de l’entrepreneur qu’il reprenne les travaux d’une manière sérieuse et nous avons demandé et obtenu la résiliation du marché. En tout cas, la situation n’a que trop duré et les populations de l’Adamaoua attendent vivement voir sortir de terre le nouveau palais de la Cour d’appel.

Images d’illustration
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