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La mère du cardinal Tumi souffle sur sa 117e bougie

Les enfants de Mme Tumi Cathérine Lakha célèbreront l'événement le 27 décembre 2014 La localité de Kikaikelaki dans l'arrondissement de…

Les enfants de Mme Tumi Cathérine Lakha célèbreront l’événement le 27 décembre 2014

La localité de Kikaikelaki dans l’arrondissement de Kumbo, région du Nord-Ouest, s’apprête à rendre un vibrant hommage à Mme Tumi Catherine Lakha, la mère du cardinal Christian Tumi. Ce sera le 27 décembre 2014, à l’occasion de son 117e anniversaire.

Le cardinal Christian Tumi, le plus connu de ses enfants, révèle que sa mère a eu 12 enfants. Mais seuls trois sont encore en vie. «Chez nous, ce sont les plus jeunes qui s’en vont en premier ! Ma s ur ainée est toujours-là. Elle a même vu ses enfants, ses petits-enfants, ses arrière-petits enfants. Moi, je ne peux pas me souvenir de tout le monde, mais figurez-vous que maman elle, se souvient très bien de sa descendance, et ceci jusqu’à la cinquième génération ! C’est extraordinaire ! Elle a ce qu’on appelle une vraie mémoire d’éléphant!», explique, dans les colonnes du quotidien Le Jour, celui qui a été sacré archevêque émérite de Douala en 2009.

L’idée de la célébration, d’après le Cardinal Tumi, vient de l’une de ses nièces qui vit aux Etats-Unis. «C’est Fidélia qui en a eu l’idée. C’est ma nièce directe. Elle a environ 50 ans, et elle vit aux Etats-Unis, où elle travaille. C’est d’elle que vient toute l’initiative. En tant qu’individu, je n’ai rien organisé. Fidélia a proposé et nous le reste de la famille n’étions pas contre, assure-t-il.

Ce sera une occasion de célébrer la vie, mais aussi la mort, confie Christian Wiyghan Tumi. L’un des frères du cardinal, Michael, est décédé peu avant cette célébration à l’âge de 82 ans, et inhumé le 12 décembre 2014 à Kumbo. C’est ce dernier qui vivait aux côtés de sa mère. [i «Je me souviens qu’elle avait fait un testament oral. Elle disait que s’il faut remercier quelqu’un après sa mort, ça devait être Michael. Ma mère croyait certainement qu’elle allait mourir avant lui».

Invité par le Jour à dire ce que sa mère représente pour lui, le Cardinal a eu ces mots: «J’aime ma mère. Quand je suis près de ma mère, je suis à l’aise. En général tout le monde a peur de moi. Sauf ma mère. Parfois, quand elle me parle comme si j’étais encore le petit Christian, je dis: « Maman, est-ce que tu sais même à qui tu parles comme ça? Tu sais qui je suis »? Mais c’est comme ça, c’est ma mère !»

Le cardinal Christian Tumi est né le 15 octobre 1930 à Kikaikelaki, de Thomas Tumi et de Catherine Lakha. Ordonné prêtre le 17 avril 1966, il gravira toutes les marches de l’église catholique au Cameroun: évêque de Yagoua (6 décembre 1979 – 19 novembre 1982) ; archevêque coadjuteur de Garoua (19 novembre 1982 – 17 mars 1984) ; Archevêque de Garoua (17 mars 1984 – 31 août 1991) ; archevêque de Douala (31 août 1991 – 17 novembre 2009) ; Archevêque émérite de Douala depuis 2009.

La mère du cardinal Tumi a eu l’honneur de saluer le Pape Jean Paul II, de regretté mémoire, en juin 1988 à Rome, lors de l’ordination de Christian Tumi en tant que cardinal. «Le Pape Jean-Paul II avait alors invité ma mère à Rome, ainsi que ses deux filles, pour prendre part à la cérémonie», explique cette personnalité dont l’engagement recompensé par de nombreuses institutions internationales pour sa pastorale et ses positions en faveur d’une véritable démocratie au Cameroun.

Cardinal Christian Tumi
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