Pris en charge à l’hôpital général et à l’hôpital Jamot de Yaoundé, le maire de Lagdo et ses compagnons d’infortune sont physiquement amaigris mais gardent leur lucidité
Après 15 mois et 19 jours de captivité, la situation sanitaire est devenue précaire. Les ex-otages sont tous physiquement amaigris. Le maire de Ladgo et ses dix compagnons, arrivés à Yaoundé dans la nuit de dimanche à lundi 18 juillet 2016, ont été accueillis par le ministre délégué à la présidence chargé de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo, le ministre de la Santé publique (Minsanté), André Mama Fouda, et d’autres membres du gouvernement. A l’hôpital général et à l’hôpital Jamot de Yaoundé, ils ont immédiatement été pris en charge.
Les résultats des consultations routinières des ex-otages révèlent des lésions cutanées, traces de leur enchaînement et quelques cas de diarrhées. Mais après confirmation de la division médicale et technique de l’hôpital général de Yaoundé, « ils sont tous lucides, cohérents, sans aucune crise dépressive. »
La deuxième phase de la consultation était beaucoup plus approfondie, avec des examens de radiologie et de biologie et des résultats instantanés, ce qui permis de détecter quelques infections pulmonaires et de l’hypertension artérielle. Sous le regard attentif du personnel médical, les ex-otages se remettent peu à peu du traumatisme psychologique subi.