Placée sous le haut parrainage du chef de l’Etat, Paul Biya, la rencontre scientifique internationale s’ouvre ce mercredi à l’Université de Yaoundé I
L’amphithéâtre 700 de l’Université de Yaoundé I abrite depuis ce mercredi 09 novembre 2016 un colloque international organisé à l’occasion de la commémoration du centenaire du départ des Allemands du Kamerun en 1916, suite à leur défaite militaire face aux forces coalisées françaises, anglaises et belges pendant la première Guerre mondiale.
Pendant trois jours, la rencontre scientifique organisé par la Société camerounaise d’histoire (SCH), avec l’appui du département d’études germaniques de l’université de Yaoundé I, va regrouper des centaines d’universitaires, chercheurs, diplomates, opérateurs économiques et autorités municipales autour du thème : « Il y a cent ans, les Allemands quittaient le Kamerun. Histoire d’une rupture-continuité (1916-2016) ».
La cérémonie d’ouverture des assises placées sous le haut parrainage du chef de l’Etat, Paul Biya, a été ponctuée, entre autres, par la présentation de deux exposés inauguraux. Celui du Pr Daniel Abwa, président de la SCH et du comité d’organisation, intitulé : « Cameroun-Allemagne : de l’adversité à la sympathie ». Le Pr Simo, chef du département d’études germaniques de l’université de Yaoundé I, s’appesantira pour sa part sur « L’Allemagne post-coloniale ».
Répartis au sein de cinq groupes, en fonction des inscriptions par axe, les participants plancheront sur plusieurs sujets : Les transformations auxquelles les Allemands ont soumis le territoire sous leur protectorat au moment de quitter le Kamerun en 1916 ; les relations Cameroun-Allemagne (1916-1960/1961) après le départ officiel des Allemands (1916) ; les relations Cameroun-Allemagne (1960/1961-2016) après l’indépendance et la réunification ; les mémoires de la colonisation et enfin des témoignages, la place du Cameroun dans les archives allemandes et le rôle des Allemands dans le développement du sport au Cameroun. Les échanges s’achèveront vendredi prochain par une restitution en plénière et l’adoption du rapport général du colloque.