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Le président Mowha Franklin de nouveau incarcéré à la prison de Bafoussam

Par Jules Roland Tchague Frontline fighters for citizen interests (FFCI) informe l'opinion publique national et internationale que son président national,…

Par Jules Roland Tchague

Frontline fighters for citizen interests (FFCI) informe l’opinion publique national et internationale que son président national, M. Franklin, est, depuis bientôt quatre semaines, incarcéré à la prison de Bafoussam, en exécution d’un mandat d’arrêt du TPI de Bafoussam pour un jugement rendu en . 2012 ! (N° 1618/Cor du 16/08/2012).

Alors qu’il vaquait à ses occupations habituelles de défenseur des droits humains dans la région Ouest (notamment pour une affaire d’assassinat d’une mineure dans une sordide affaire de trafic d’organes humains à des fin rituelles), le président Mowha s’est vu interpellé par le CSP de Bangangté et transféré 24 heures plus tard au parquet d’instance de Bafoussam puis au centre pénitentiaire de la ville.

Il est reproché au président Mowha le délit de « Violences à fonctionnaire en exercice et rébellion » (sic), ce que l’intéressé ne reconnaît guère jusqu’à présent. Alors que le jugement qui le conduit en prison est « réputé contradictoire », le président Mowha ne cesse de clamer qu’il n’a jamais comparu pour pareille affaire.

En attendant que ses conseils juridiques ne voient un peu plus clair dans cette nouvelle détention (qui survient quelques mois seulement après une précédente de 18 mois particulièrement éprouvante voulue par le tribunal militaire de Bafoussam et dans laquelle la justice militaire s’est bien gardée de mettre au clair le jeu trouble du Chef Supérieur Bangangté dans l’affaire), FFCI s’interroge déjà sur la probabilité élevée d’un nouveau règlement de compte contre son remuant président national.

Pour l’heure, le président Mowha partage la même cellule avec Tenekam Pierre, présumé criminel de l’affaire du meurtre cité en début de ses lignes. On se rappelle qu’au sujet de cette affaire, il avait écrit au Sous-préfet de Bafoussam pour une manifestation publique de dénonciation de crimes rituels récurrents dans la région. Evidemment, la manifestation avait été interdite.


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