La décision est du ministère des Transports, en accord avec les syndicats des travailleurs et ceux du transport terrestre
Une opération coup de poing, menée par la police, la gendarmerie et des agents du ministère des Transports, a débuté ce lundi, 11 mai, dans la capitale politique du Cameroun contre les véhicules de transport clandestins et les cargos desservant certains quartiers de la ville.
La répression entrée en vigueur ce jour a été décidée par le ministère des Transports, au cours d’une réunion tenue dans ses services le 07 mai dernier, en présence des syndicats nationaux des travailleurs et ceux du transport terrestre. Ces derniers, dénonçant une concurrence déloyale, souhaiteraient que les «clandos» s’arriment à la légalité en s’acquittant des mêmes impôts et charges soumis aux taxis réguliers.
Pour le ministre des Transports, Robert Nkili, l’opération vise donc à mettre de l’ordre dans le secteur notamment sur les lignes prisées par ces chauffeurs clandestins: Nkolbisson, Soa, Nkoabang, Mendong.
Il est ainsi demandé aux acteurs indexés de pratiquer leur activité «ouvertement». «Qu’ils viennent dans les services des transports déposer un dossier en bonne et due forme pour être autorisés (.) Ce que nous ne voulons pas, c’est qu’on mette sur la route des véhicules (des cars) qui n’ont rien à voir avec les cars. Nous n’avons pas interdit les cars. Nous voulons que l’offre de transport grimpe, mais nous voulons que cela se fasse dans la norme, en sécurité», justifie-t-on au ministre des Transports.