La pose de la première pierre a eu lieu vendredi, 30 octobre 2009 à Yassa
L’évènement de grande portée a mobilisé plusieurs personnalités vendredi, 30 octobre 2009 au lieu dit Yassa, situé sur l’axe lourd Douala – Yaoundé, après le carrefour ARI. En effet, ces personnalités parmi lesquelles le ministre de la santé publique, André Mama Fouda, sont venues procéder à la pause officielle de la première pierre de l’hôpital gynéco – obstétrique de la ville de Douala. La construction de l’ouvrage va coûter 9 milliards 900 millions de F CFA, et symbolise le fruit de la coopération sino-camerounaise. C’est à ce titre que l’ambassadeur de Chine au Cameroun S.E. Huan Chang Qin et le ministre de la santé publique, André Mama Fouda, ont d’ailleurs paraphé le contrat de construction de l’hôpital vendredi, 16 octobre 2009, dans l’après-midi à Yaoundé. L’ambassadeur de Chine avait à cette occasion, remis la maquette du futur édifice, symbole de la coopération bilatérale entre les deux pays, notamment sur le plan médical. L’hôpital gynéco – obstétrique de Douala qui va s’étendre sur une superficie totale de 7,2 hectares, sera le deuxième grand hôpital de la cité économique après Laquintinie. Doté d’une capacité de 300 lits, l’hôpital de Yassa sera consacré à la mère et à l’enfant.
Pour une meilleure couverture sanitaire
La création de cet hôpital qui bénéficie également de l’appui financier de la Chine, viendra à coup sûr, jouer un rôle important dans le cadre de la couverture sanitaire jugée insuffisante dans la cité économique. En effet, l’hôpital Laquintinie par exemple, compte seulement 740 lits, contre 300 lits pour l’hôpital Général de Douala. Quantités insuffisantes au vu du nombre toujours élevé des malades qui ont besoin des meilleurs soins. Il est donc clair que l’hôpital gynéco – obstétrique de Yassa une fois opérationnel dans vingt mois comme annoncé, va permettre de désengorger les différents hôpitaux existants et très sollicités. Une situation qui entraîne inévitablement les débordements dans les hôpitaux selon les médecins qui déplorent aussi le nombre limité du personnel médical.
A Douala, on compte près d’une demi-douzaine des hôpitaux de districts à savoir, l’hôpital de Nylon, New-Bell, Logbaba, Deïdo, Bonassama, cité des Palmiers et autres hôpital de district de Manoka, en plus des deux grands hôpitaux, Laquintinie et hôpital Général.