Son installation a été rendue possible grâce à un don du Lions Club et deux autres associations françaises
Après le Centre Hospitalier et Universitaire (CHU) et l’Hôpital Général de Yaoundé, un troisième établissement public hospitalier permet désormais aux patients souffrant d’insuffisance rénale de se faire traiter dans la capitale politique du Cameroun. Il s’agit de l’Hôpital militaire de Yaoundé, qui a inauguré son centre d’hémodialyse le 23 juin 2014. Le Centre d’hémodialyse de l’Hôpital militaire a été mis en place avec le concours du Medico Lions Club de France et deux autres associations: Nantes Sud et La Baule Presqu’ile Guérandaise.
Ce sont des infrastructures de près de 800 millions de F CFA qui ont ainsi été réceptionnés par les ministres camerounais de la Défense et de la Santé publique lundi dernier : Un groupe électrogène, une salle de purification d’eau, un laboratoire, une salle d’échographie, 18 générateurs, un forage, entre autres. Du personnel technique et médical envoyé par les donateurs viendra former la ressource camerounaise à l’entretien des divers appareils nouvellement installés à l’hôpital militaire de Yaoundé.
Cet établissement hospitalier accueille, comme l’a expliqué le ministre de la Défense Edgar Alain Mebe Ngo’o, «plus de 70% de populations civiles», et pas seulement le personnel de l’armée comme certains peuvent le penser. Les patients souffrant d’insuffisance rénale sont appelés à compter désormais sur l’hôpital militaire.