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« Ma thèse en 180 secondes »: le Cameroun sera représenté au Maroc le 29 septembre

La lauréate de la finale nationale, Justine Germo Nzweundji, présentera sa thèse portant sur la culture du Prunus africana pour…

La lauréate de la finale nationale, Justine Germo Nzweundji, présentera sa thèse portant sur la culture du Prunus africana pour une meilleure conservation du système agroforestier camerounais

Les couleurs du Cameroun seront représentées à la finale internationale du concours «Ma thèse de 180 secondes» prévue au Maroc le 29 septembre 2016. Elles y seront portées par la lauréate de la finale nationale du même concours, Justine Germo Nzweundji.

Après avoir representé l’université de Ngoa-Ekelle sur le plan national à Yaoundé le 17 juillet dernier, la doctorante devra rivaliser avec des candidats francophones venus du Maroc, Québec, France, Belgique, Burkina Faso, Suisse, Bénin, Tunisie et du Sénégal, avec sa thèse intitulée «Culture des tissus de Prunus africana pour une meilleure conservation et production dans le système agroforestier camerounais».

«La finale internationale est un moment où je représenterai avec fierté mon université, mon pays. Ce sera un moment de grands défis avec des candidats venant de divers horizons. J’attends avec hâte ces moments et je souhaite surtout qu’au-delà d’une compétition scientifique, cela soit une opportunité de collaboration et de divulgation de mes travaux de recherche pour avoir un meilleur impact. Je compte donner le meilleur de moi-même pour convaincre l’auditoire quant à la qualité de la présentation et surtout l’intérêt et l’impact de mes travaux», déclare Justine Germo Nzweundji dans un entretien publié sur le site de l’Agence universitaire de la Francophonie.

Dans la thèse, préalablement présentée au Cameroun, il est question de mettre sur pied des techniques de multiplication rapide et en masse «Prunus africana», plus connu sous le nom de Pygeum. Une plante en voie de disparition qui est connue pour ses vertus thérapeutiques, notamment en matière de traitement des infections de la prostate, de diabète et d’hypertension.

«J’étais motivée par le désir de mieux communiquer mes travaux de recherche et de les faire connaître au grand public. Je me suis ainsi entourée des personnes de différents « backgrounds » qui pouvaient apporter des avis quant à la pertinence, la clarté et la compréhension de mon sujet de recherche. J’ai aussi écouté les vidéos de certains finalistes du concours «Ma thèse en 180 secondes» et cela m’a valu l’obtention du prix du public et du premier prix du jury», confie-t-elle au sujet de la finale nationale.

Le concours Ma thèse en 180 secondes permet à des doctorants de présenter leur sujet de recherche en termes simples à un auditoire profane et diversifié. Chaque étudiant doit faire, en trois minutes, un exposé clair, concis et néanmoins convaincant sur son projet de recherche en se servant d’une seule diapositive.

Il est né en 2008, à l’Université du Queensland, en Australie, sous le nom «Three minute thesis». Le concept a été adapté en français au Québec en 2012, avant que le Cameroun ne rejoigne le programme en 2015. Pour la deuxième année consécutive, le concours «Ma thèse en 180 secondes» est organisée avec le soutien de l’Agence universitaire de la Francophonie.

Justine Germo Nzweundji
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