SociétéSociété, Société



EN CE MOMENT


Surpopulation carcérale: la CNDHL propose une alternative

L'alternative proposée mercredi lors de la rencontre nationale sur la situation des prisons au Cameroun est de laisser certains détenus…

L’alternative proposée mercredi lors de la rencontre nationale sur la situation des prisons au Cameroun est de laisser certains détenus comparaitre libres devant les tribunaux

La rencontre nationale sur la situation des prisons au Cameroun s’est ouverte mercredi, 27 janvier 2016, à Yaoundé. Ces assises visent à organiser des réflexions sur les solutions à même de résoudre le problème de la surpopulation carcérale au Cameroun.

Durant les échanges, la présidente de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL), Chemuta Divine Banda, a proposé comme alternative de laisser certaines personnes détenues comparaitre libres devant les tribunaux. Dans une citation publiée dans le quotidien national jeudi, 28 janvier 2016, elle a déclaré que : « Ce n’est pas tout le monde qui a commis une faute qui doit se retrouver en prison ».

C’est le projet que poursuit le Centre d’orientation éducative (COE), une ONG italienne, avec l’appui de l’Union européenne (UE). Lancé depuis janvier 2015, ledit projet vise à améliorer les conditions de détentions et les mesures de protection des droits des prisonniers dans les prisons du Cameroun. Notamment, les prisons centrales de Yaoundé, Douala, Bafoussam, Garoua et Mbalmayo.

Il s’agit spécifiquement de rendre le milieu carcéral plus salubre, d’accroitre le taux de d’éléments de forces de l’ordre dans le domaine de la connaissance et du respect des droits des prisonniers et leur apporter de l’assistance juridique.


Droits réservés)/n

Suivez l'information en direct sur notre chaîne