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Un accident de la circulation routière fait 2 morts et 18 blessés à Ngaoundéré

En voulant esquiver la moto qui essayait de doubler en 3e position, le car de transport s'est renversé. Un accident…

En voulant esquiver la moto qui essayait de doubler en 3e position, le car de transport s’est renversé. Un accident grave aux conséquences lourdes

Un car de marque Saviem en provenance de Tibati ce dimanche 21 mars 2010 en fin d’après midi arrive au lieu dit nouveau marché des b ufs de Ngaoundéré, lorsqu’un moto-taximan débouche dans le sens inverse et tente de le doubler en 3e position. Le conducteur du car s’efforce dans la précipitation d’esquiver la moto, perd le contrôle et le véhicule se renverse. Une dame parmi les passagers trouve la mort sur-le-champ et de nombreux blessés sont transportés aux urgences de l’hôpital régional de Ngaoundéré. Le moto-taximan Djinaï Anicet né en 1981 en République centrafricaine et titulaire d’une carte de réfugié centrafricain rendra l’âme au service des urgences de l’hôpital régional de Ngaoundéré. Là se trouvent aussi internés dix-huit blessés parmi lesquels on signale deux cas graves. Les deux fillettes que transportait le moto-taximan pris en course par le père des enfants sont hors de danger.

Selon les témoignages des blessés, le car était en surcharge et certains passagers voyageaient debout. Ce qui aura contribué au déséquilibre du véhicule pendant la man uvre du dernier espoir. Un accident de trop qui vient remettre sur la sellette le problème de la circulation de ces engins à deux roues en plein centre urbain, ainsi que celui du non respect des règles de conduite dans nos cités. On sait que 80 % des accidents de la circulation sont causés par des moto taximen.

Ces morts et ces nombreux blessés ne seraient pas survenus si Djinaï Anicet lui-même de regrettée mémoire avait compris qu’il est interdit de doubler en troisième position. Que ce drame serve donc de leçon aux autres motos taximen et chauffards encore vivants. Car comme on a l’habitude de le dire et comme le dit si bien la chanson, la route ne tue pas, c’est nous qui tuons.


Journal du Cameroun)/n

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