Le journaliste principal Grégoire Ndjaka a été porté à la tête de cette institution le 05 octobre dernier à Abuja au Nigéria
Sa candidature avait été proposée et soutenue par le directeur général de la Cameroon radio television (Crtv), Amadou Vamoulké. C’était lors de la dernière Assemblée générale de l’Union africaine de radiodiffusion (UAR), tenue le 05 octobre 2015 à Abuja, au Nigéria. Au sortir de la rencontre, le Camerounais Grégoire Ndjaka a été élue à la tête de l’UAR. C’est lui le nouveau directeur général de l’institution.
A 53 ans, c’est un nouveau challenge qui attend ce père de cinq enfants. Fort de son expérience accumulée en 27 ans de carrière, ce journaliste principal hors échelle semble avoir le profil de l’emploi au regard des importantes charges qu’il assure actuellement à la tête de la direction des Ressources humaines à la Crtv.
L’ancien élève de l’école de journalisme de Yaoundé, promotion 1985-1988, mesure l’étendue de la tâche qui l’attend. Pour avoir fréquenté l’UAR pendant plus de deux ans en tant que troisième vice-président, représentant de la Crtv, il connaît les enjeux qui sont ceux de l’organisme aujourd’hui. La compétitivité des télévisions africaines face au numérique et l’épineuse question des droits de retransmission des événements sportifs majeurs figurent parmi les priorités du nouveau directeur général.
«L’UAR est à la croisée des chemins et il faut conduire le changement au sein de l’institution en l’adaptant au contexte du passage de l’analogie au numérique et en répondant à la lancinante question des droits de retransmission des événements sportifs. Nous devons apporter des contenus forts qui montrent une autre image de l’Afrique que celle vulgairement diffusée sur d’autres chaînes. En dix ans, les droits de retransmission ont été multipliés par cinq, voire six et beaucoup d’intermédiaires s’y immiscent. Concernant la coupe du monde, l’UAR a pu négocier et obtenir de la Fifa que le taux soit revu à la baisse», indique-t-il.
L’UAR est une organisation non-gouvernementale née des cendres de l’Union des radiodiffusions et télévisions nationales d’Afrique (Urtna) en 2006 à Abuja. Elle regroupe les radiodiffuseurs publics et privés de 40 pays du continent.