Elle est la présidente de l’Association Cam’se à Croix dans le Nord et organise une journée sénégalo-camerounaise le 09 novembre 2012
Est-ce que vous pouvez revenir sur le but précis de cette journée découverte que vous organisez à Croix?
Le but de cette journée découverte, organisée par l’Association de la solidarité internationale est d’expliquer aux gens ce qu’est la solidarité internationale à travers la sensibilisation des gens à la culture sénégalo-camerounaise. Etant donné que nous organisons une manifestation le 09 novembre 2012 nous voulons mobiliser les gens à la solidarité afin de récolter les fonds pour réaliser d’autres projets.
Dans quel état d’esprit vous trouvez-vous en ce moment, tout semble-t-il prêt pour cette journée?
Nous sommes un peu stressés mais tout s’annonce bien car nous avons déjà la moitié des réservations.
A quoi doivent s’attendre les personnes qui se déplaceront pour ce rassemblement?
Tous ceux qui se déplaceront pour cet évènement découvriront en journée la totalité de toutes nos actions depuis la création jusqu’au projet réalisé (exposition photos). Le repas de midi fera découvrir l’art culinaire Senegalo camerounais. Il y aura la présence d’un conteur sénégalais l’après midi pour faire vivre aux enfants présents l’histoire africaine. Pour ceux qui se déplaceront le soir, ils n’auront rien perdu car l’expo restera jusqu’au lendemain et un diaporama sera diffusé le long de la soirée. Un artiste camerounais interviendra entre deux. Franky Zoun nous fera voyager au Cameroun sans prendre d’avion. Bref, ce sera une restitution de nos projets et un avant goût pour la Semaine de Solidarité Internationale qui débutera le 17 novembre 2012, c’est à dire le week-end d’après.
Un mot sur le projet que vous avez réalisé au Cameroun à Kekem ?
Nous avons fait un travail à Kekem dans le département du Haut-Nkam cet été 2012. Nous avons réhabilité une école qui comporte deux grands bâtiments, donc neuf salles de classes en trois semaines (clé à la porte) grâce aux deux braves étudiants bénévoles de France (Alexandre Descamps et Gonzague Houssin). A ce jour, l’effectif de cette école a augmenté. Nous avons doté l’école de 250 tables bancs pour le primaire, 100 chaises et 10 tables pour la maternelle. Toutes les portes et fenêtres ont été refaites, une arrivée d’eau été placée, deux sanitaires ont été rénovés et les bâtiments repeints. Bref, l’école a été réhabilitée complètement.
Quelle est la suite que vous allez donner à vos activités?
Notre premier projet étant terminé, l’association Cam’se met en place au sein du village de Kekem une activité d’élevage génératrice de revenus, pour favoriser l’accès à la scolarité des enfants défavorisés. L’association Cam’se met en place un centre de formation pour les femmes avec différentes activités. Elle veut aussi contribuer à la promotion des métiers comme la couture, la coiffure et la bureautique auprès des jeunes filles dé scolarisées et les femmes seules avec les enfants dans le village
Un mot sur votre association?
L’association Cam’se se mobilise pour donner accès à une meilleure scolarité. Elle veut soutenir et aider le développement de deux villages: un au Cameroun à Kekem et un autre au Sénégal à Carabane. Elle souhaite faciliter la scolarité des enfants et ceci par différents moyens comme la construction et la réhabilitation de bâtiments scolaires (création d’un pensionnat sur Carabane), par l’achat de fournitures scolaires et mobilier.
Pourquoi Cameroun-Sénégal et pas Cameroun-Centrafrique par exemple?
Cameroun-Sénégal parce que j’ai des membres dans l’association qui ont fait un séjour humanitaire à Carabane au Sénégal et ont eu un coup de c ur pour les enfants de ce village; en ce qui concerne Cameroun-Centrafrique, ce sera pour bientôt en partenariat avec mon associé Armande love Malepa de l’association « passe moi le relais France ».
