Sur les réseaux sociaux, les internautes appellent Clotaire Saulet Surungba à la démission du CNT
Voici un fragment de texte récupéré sur Facebook: «Bara âla kûê, je viens de lire par hasard que le représentant de la diaspora zone Europe auprès du CNT avait créé son propre parti politique. Sans parler du fait qu’en dépit de tous les moyens de communication disponibles, il n’a pas jugé bon d’en informer les membres de la diaspora dont il a pourtant bien les coordonnées (en ce qui me concerne, en dépit de la nationalité, c’est peut-être une question de couleur de peau… mais même cela n’est pas justifié !), j’estime de ce fait qu’il tombe dès lors dans la catégorie « Partis politiques » et n’est plus apte à être représentant de la diaspora zone Europe dans la mesure où la société civile, ce sont justement ceux qui ne sont ni des partis politiques, ni des groupes armés etc. . , je considère que Clotaire Saulet-Surunga n’est plus apte à représenter la société civile de la diaspora zone Europe.
Pour rappel, notre s ur Maggy Barthaburu qui avait tant bien que mal tenté de mettre en garde contre ce mélange de genre le jour de l’élection dudit représentant a essuyé les pires critiques alors qu’elle défendait justement la société civile. En qualité de citoyenne centrafricaine, membre de la société civile, apolitique, je demande la démission de Clotaire Saulet-Surungba du poste de représentant de la diaspora zone Europe.
Salutations fraternelles.»
Face à cette information, la Rédaction de Journaldebangui.com, n’a pas manqué de joindre de concerné pour connaître le fin mot de l’histoire. Ainsi, l’intéressé que notre rédaction a joint au téléphone, à son domicile de Jouy-le-Moutier (95) en région parisienne, a tenu a apporté un démenti à cette information qui serait née sous le coup d’un accès de colère où il aurait laissé entendre qu’il pourrait le faire. Il estime que ce n’est pas le moment de brouiller le message dans le processus de construction de la paix.
Par ailleurs, ses responsabilités envers la diaspora centrafricaine de France et d’Europe, ses contraintes liées à son mandat de Conseiller national, et de président de la Commission Défense et Sécurité ne l’autorisent pas à mener un tel projet. Bref, il n’est pas à l’ordre du jour et M. Clotaire Saulet-Surunga n’a pas créé de parti politique, la preuve étant que les détracteurs n’ont pas pu donner le nom ou les initiales de ce nouveau parti politique. Cependant, il n’exclut pas qu’à la fin de la transition et de son mandat, le projet puisse peut-être, tient-il à préciser, voir le jour. Le moment venu, il donnera plus d’explication sur les contours de la naissance de ce nouvel appareil politique.
Pour des raisons de santé, M. Clotaire Saulet-Surunga avait été évacué de Bangui le 18 décembre dernier, pour venir se faire soigner en France alors que situation sécuritaire était de plus en plus pénible dans la capitale centrafricaine. Actuellement en convalescence, il devrait retourner ces jours-ci sur Bangui afin de participer au choix kafkaïen du nouvel homme providentiel de la Centrafrique. Pour l’instant, que tout le monde ait une vision commune pour la reconstruction de la paix en Centrafrique.

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