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France: Le surdoué originaire du Cameroun a obtenu son titre de séjour

Christian Etiti, 14 ans, était menacé d'expulsion alors qu'il a obtenu son entrée en fac de médecine, et qu'il vivait…

Christian Etiti, 14 ans, était menacé d’expulsion alors qu’il a obtenu son entrée en fac de médecine, et qu’il vivait en France depuis plus de 10 ans

L’adolescent surdoué de 14 ans dont les parents sont originaires du Cameroun, et qui était menacé d’expulsion depuis quelques peu, va pouvoir continuer ses études sereinement sur le territoire français. Le Réseau Education Sans Frontière (RESF) et la préfecture des Yvelines, dans la région parisienne, où résident le jeune homme et sa famille, ont annoncé le 04 octobre dernier la régularisation temporaire de la situation de séjour de ses parents. Etudiant en médecine à la faculté de Paris-Diderot après avoir eu son bac avec trois ans d’avance, le jeune homme de 14 ans a risqué l’expulsion, après que son père Jean, un électricien n’aie pas obtenu le renouvellement de sa carte de séjour et reçu fin septembre une « Obligation de quitter le territoire français » (OQTF). Son cas a directement causé une forte mobilisation en France. Le Réseau Éducation sans frontières (RESF) qui s’occupe des cas d’enfants dont les parents sont menacés d’expulsion, s’est ému de cette situation et s’est emparé du dossier. Ils ont engagé un recours devant le tribunal administratif de Versailles, juridiction rattachée au lieu de vie de la famille, argumentant que Jean le père de Christian s’est vu refusé sa demande de régularisation, alors qu’il remplit toutes les conditions administratives pour son obtention. L’affaire a rapidement viré à la polémique politique. Christian et sa famille ont reçu dans leur démarche, le soutien de Philippe Esnol, sénateur-maire (PS) de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines). Le parlementaire avait interpellé le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, sur la question, demandant « que le brillant élève puisse poursuivre ses grandes études d’une durée de sept ans à la faculté de médécine de Paris. »

Face à la pression, La préfecture des Yvelines a fait savoir que l’adolescent étant un «mineur vivant avec sa mère, elle-même en situation régulière» ne faisait l’objet d’aucune menace d’expulsion. Elle a même ajouté s’être assurée «dès que la situation particulière de Christian lui avait été signalée (.) au mois d’août, qu’il disposait bien des pièces nécessaires pour sa bonne inscription à l’université». Elle s’est finalement montrée favorable à la demande de la mère de se voir remettre une carte de séjour temporaire mention «vie privée et familiale» en acceptant les circonstances de «motifs exceptionnels», définis par l’administration française. Les parents du jeune Christian, en attente d’un examen de leur dossier, devraient donc se voir délivrer les papiers qu’ils attendaient. « Leur situation a été clarifiée et stabilisée », a déclaré une source préfectorale selon des médias français. Des « éléments nouveaux » apportés par la famille, aurait permis de constater au cours d’un nouvel examen de leur dossier, qu’ils avaient établi leur vie en France. Christian, qui aura 15 ans en novembre prochain, va pouvoir faire sa rentrée à la faculté de médecine de Paris-Diderot. Son problème a une nouvelle fois soulevé la question du critère d’intégration dans la définition des candidats admissibles à l’obtention des titres de séjour en France. Plusieurs fois des personnes originaires du Cameroun ont souvent été menacées d’expulsion pour non renouvellement du titre de séjour alors même qu’elles avaient un travail. Cela a été le cas pour Rigoberte Mbah une footballeuse professionnelle et aussi pour Rainatou Mbacha, une cardiologue de la localité de Montluçon.

Christian Etiti pourra rester en France avec ses parents
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