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Gouvernance: aux origines bibliques de la délégation

Je descendrai, et là je te parlerai; je prendrai de l'esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur…

Je descendrai, et là je te parlerai; je prendrai de l’esprit qui est sur toi, et je le mettrai sur eux, afin qu’ils portent avec toi la charge du peuple, et que tu ne la portes pas à toi seul(…) Nombres 11:17 Dieu a toujours laissé à l’homme son libre arbitre de volonté, c’est-à-dire la totale liberté devant chaque situation et en toute circonstance, de choisir entre la voie qu’il prescrit dans sa parole, et celle guidée par nos 5 sens.

Toutefois, il est important de savoir que Dieu n’est pas non plus à l’origine, ni responsable de la manière dont les hommes choisissent de s’organiser sur terre, que ce soit sur le plan civil, politique, militaire ou religieux. Cependant, de la même manière qu’il s’est entouré d’Anges qui sont davantage des émissaires, Dieu est le premier à savoir que l’homme, dans les limites qu’il lui connait, a besoin de s’entourer chaque fois qu’il est investi d’une mission de gouvernance et/ou de leadership. Une gouvernance normale ne peut se passer de délégation. La délégation joue un rôle essentiel dans tout mécanisme de gouvernance. L’échec d’une gouvernance est souvent lie, soit à la mauvaise nature des termes de la délégation, soit au choix porte sur un mauvais délégué, soit encore les deux à la fois. Une fois de plus, et à ce niveau, Dieu laisse a l’homme son entière liberté de choisir comment procéder. Il n’en demeure pas moins que dans sa démarche, le premier réflexe d’une gouvernance qui a choisi de s’inspirer de Dieu sera d’élever d’abord le besoin à Dieu, avant de procéder au choix des délégués. Et voilà comment Dieu procède pour bénir cette gouvernance, afin que tout fonctionne de manière coordonnée, avec succès et réussite assures. Dans ce verset, Dieu s’adressait à Moise, à qui il avait confié la mission de conduire tout le peuple d’Israël en terre promise, une mission pour laquelle Moise avait besoin d’être assiste sur le terrain, afin de la mener à bonne fin.

C’est le même principe, dans un contexte différent, que Dieu utilisa précédemment en Exode 4, lorsque Dieu voulu donner à son même serviteur Moise, les moyens d’accomplir une mission a lui confiée. Il lui envoya Aaron le Lévite, pour s’adresser au peuple, et pallier ainsi au handicap de Moise, qui avait la langue « embarrassée ». « Tu lui parleras, et tu mettras les paroles dans sa bouche; et moi je serai avec ta bouche et avec sa bouche, et je vous enseignerai ce que vous aurez a faire, Il parlera pour toi au peuple; il te servira de bouche, et tu tiendras pour lui la place de Dieu. Prends dans ta main cette verge, avec laquelle tu feras les signes… » (Ex 4: 15-17).

La délégation selon Dieu, est aussi simple, que Dieu lui-même est simple: à titre tout à fait accessoire, remarquons que Dieu ici, ne demande, ni à Moise, ni à Aaron; ni à Moise ET Aaron ensemble, de faire la moindre preuve de soumission, ni de se soumettre à un quelconque rituel d’initiation, avec sexe, ou sans sexe. Il n’exige, ni d’eux, ni entre eux, la signature préalable d’un pacte quelconque, scellé avec le sexe, ou/et le sang; il ne demande, ni à l’un, ni à l’autre d’offrir son épouse, sa fille ou son fils, etc, à un quelconque rituel préalable. Il est important de savoir, de dire et de répéter que tout ce qui se fait, avec des exigences non énumérées dans la parole de Dieu ne peut ni être de lui, ni lui être imputé; mais provient plutôt de l’autre source.

Dieu est un Dieu de liberté. Il n’est pas un Dieu de pactes, car le but du parte a toujours été de nous aliéner, de nous asservir, de nous enchainer. Hors Dieu nous veut entièrement libres, y compris de l’aimer…! Cessons d’être dupes: Dieu n’est, nulle-part ou un pacte préalable est exigé. Il est important de savoir que dès l’instant où nous acceptons d’entrer dans un tel cadre, nous-nous écartons de la voie de Dieu, et embrassons automatiquement celle du diable. Quand un pacte ne se scelle pas par le sang, il se scelle par le sexe; ou les deux à la fois: toutes choses, qui s’inscrivent en contradiction de la parole de Dieu, autant que du Christianisme. Dieu ne saurait donc être tenu pour responsable de ce qui pourrait advenir de nous, autant que de nos proches. Le diable n’a jamais rien construit, même si par moments, il en donne l’illusion, pour mieux endormir ses proies. Construire une chose selon les préceptes du diable, revient donc à donner à cette chose toutes les chances d’échouer! Apprenons à confier nos besoins à l’Eternel, et agissons ensuite conformément aux préceptes édictés dans sa parole. C’est ainsi que nous-nous assurons non seulement de son inspiration, mais aussi de sa bénédiction, ainsi que de sa protection!