La grippe A (H1N1) de 2009 est une maladie respiratoire et contagieuse aiguë
La grippe porcine a été identifiée comme la première pandémie de grippe du XXIe siècle le 11 juin par l’organisation Mondiale de la Santé. Nommée par différentes institutions internationales, grippe porcine, grippe nord-américaine, grippe mexicaine ou grippe nouvelle, l’OMS a recommandé le nom de grippe A (H1N1) le 30 avril 2009. Ce nouveau virus grippal est provoquée par un des virus de la grippe A, l’Influenzavirus A sous-type H1N1, réapparue en 2009 sous une forme génétique nouvelle transmissible d’homme à homme. Le 11 juin 2009, l’OMS décide le passage à la phase 6 : la grippe A (H1N1) de 2009 est donc considérée comme une pandémie.
Le virus se propage généralement par la toux et les éternuements, ou en touchant une surface contaminée puis son nez ou sa bouche. Les symptômes, qui peuvent durer jusqu’à une semaine incluent fièvre, éternuements, mal de gorge, toux, maux de tête et douleurs musculaires et articulaires. Depuis son apparition en mars, la grippe porcine a affecté plus de 160 000 personnes et fait plus de 2000 morts à travers le monde. Le traitement des cas sévères se fait avec des inhibiteurs de la neuraminidase des virus grippaux tels l’oseltamivir ou le zanamivir.
Malgré les mesures prises dans tous les pays du monde, il est presque impossible d’éviter les contaminations du fait des déplacements. Les quatre cas premiers ont été détectés le 13 août 2009 au Cameroun. La première personne officiellement déclarée atteinte est « une expatriée » venue des Etats-Unis. Déjà en 2006, le Cameroun a été en 2006 l’un des pays africains affectés par la grippe aviaire, dont le virus H5N1 avait été signalé dans deux provinces. La maladie n’avait pas fait de victime humaine, toutefois, elle avait endommagé l’élevage, le commerce de volaille et de ses dérivés qui faisait vivre environ 1,5 millions de personnes selon des estimations des organisations non gouvernementales.
Au total, la grippe d’origine porcine a fait d’après le comptage non exhaustif de l’organisation plus de 182.166 malades dans plus d’une centaine de pays. L’OMS, précise que les données concernant le nombre des malades sont bien en-dessous de la réalité étant donné que les pays les plus touchés ne sont plus tenus de procéder à des analyses et des statistiques systématiques. Seuls les premiers cas ainsi que les statistiques de cas mortels doivent être obligatoirement signalés à l’organisation.