PolitiqueInstitutionnel, Politique




Helen Clark confirme sa candidature au secrétariat général de l’ONU

L'administratrice du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) l'a indiqué lundi à Yaoundé, au sortir d'une audience avec…

L’administratrice du Programme des nations unies pour le développement (PNUD) l’a indiqué lundi à Yaoundé, au sortir d’une audience avec le Premier ministre Philemon Yang

L’administratrice du Programme des nations unies pour le développement (PNUD), Helen Clark, a confirmé lundi 29 août 2016 à Yaoundé, la capitale camerounaise, qu’elle se présenterait à l’élection du secrétaire général des Nations Unies.

S’exprimant face à la presse, au sortir d’une audience avec le Premier ministre Philemon Yang, elle a mis en avant sa longue expérience dans la gestion des affaires, particulièrement dans sa Nouvelle-Zélande natale où elle a été à la tête du gouvernement de 1999 à 2008.

Patronne du PNUD depuis avril 2009, celle qui veut remplacer Ban Ki-moon en début janvier 2017 s’est dite certaine d’avoir « le profil de l’emploi ».

Aujourd’hui âgée de 66 ans, Helen Clark aura pour adversaires Christiana Figueres (Costa Rica), Susana Malcorra (Argentine), Mirsolav Lajcak (Slovaquie), Danilo Turk (Slovénie), Vesna Pusic (Croatie), Igor Luksic (Monténégro), Srgjan Kerim (Macédoine), Vuk Jeremic (Serbie), Antonio Guterres (Portugal), Natalia Gherman (Moldavie) et Irina Bokova (Bulgarie).

S’agissant de sa visite officielle de deux jours au Cameroun, l’agenda de l’administratrice du PNUD prévoit, outre des rencontres des autorités du pays, une séance de travail avec l’équipe locale des Nations Unies, les bailleurs de fonds ainsi que les partenaires au développement.

Avant la conférence de presse prévue mardi, Helen Clark se rendra dans la région de l’Extrême Nord pour une visite de projets, et échangera avec des familles de déplacés internes victimes des assauts de la secte islamiste Boko Haram, et exprimera sa solidarité au peuple camerounais qui vit depuis 2014 une crise sécuritaire sans précédent.

En février 2016, rappelle-t-on, le PNUD indiquait que près de 3,5 milliards FCFA avaient déjà été mobilisés en vue d’apporter des réponses appropriées, de manière concertée ou individuelle, pour ces nécessiteux.


Droits réservés)/n