Par Gilbert Tsala Ekani, Intégration
Depuis quelques mois les occidentaux ont engagé une offensive pour imposer au monde entier l’homosexualité au nom des droits de l’homme. Faute de pouvoir convaincre les pays arabes – souvent riches en argent du pétrole, donc clients potentiels des occidentaux – on a ciblé les pays africains économiquement et psychologiquement fragiles. En Afrique, les pays occidentaux peuvent parler haut et fort de cette «chose – là», pour emprunter au vocabulaire du président Biya.
Ainsi, on a entendu Barack Obama le président des Etats-Unis mettre son talent oratoire au service de la promotion de cette diablerie. Il a retrouvé toute sa verve d’avocat. Personne n’aura le mauvais goût de lui demander s’il serait heureux que ses deux filles lui présentent un de ces jours deux autres nanas comme leurs fiancées. Au Kenya, pays des ancêtres paternels d’Obama, la pilule serait très dure à avaler. Mais à Dakar où il était en visite, Obama pouvait se lâcher pour défendre les «gays». Il y est allé sans. préservatifs, plutôt sans gants, faisant presque la leçon à Macky Sall, le tout nouveau président du Sénégal. Sans élever le ton mais clairement, le chef de l’État sénégalais a réagi sans détour. En substance, il a reconnu que les États-Unis avaient bien le droit de faire ce qu’ils veulent chez eux, mais l’homosexualité heurtait profondément les Sénégalais. Eux n’ont pas tenté d’imposer aux yankees la polygamie.
Et dans le match entre les deux chefs d’État, les vrais Africains ont donné la victoire par K.O à Macky Sall qui s’est révélé plus coriace que prévu. Lors des obsèques de Mandela, Obama s’est bien gardé de remettre les pieds dans le plat sur ce dossier. Jacob Zuma, le Président Sud africain polygame assumé, lui aurait sans doute proposé de prendre une autre femme pour aider Michelle à faire le ménage à Washington. Le lobby gay est partout. Il fait feu de tout bois, allant jusqu’à se nicher dans les soutanes des prêtres et, diable, au Vatican même.
On ne sait pas comment les gays font la position du . missionnaire. Au nom de la civilisation de l’universel, on pourrait conclure un deal avec les occidentaux. On ferme un peu les yeux sur l’homosexualité et eux aussi laissent passer la polygamie. Au nom des droits de l’homme évidemment. Et le Président français Hollande, si en pointe pour promouvoir l’Union des pédés et des lesbiennes, entrerait vraiment dans l’histoire. Sans oublier que cela lui profiterait à titre personnel. Voyez – vous, s’il y avait la polygamie chez lui, il n’aurait pas eu besoin de se déguiser et de se jucher sur un «bensikin» pour aller rendre visite à sa nouvelle conquête Julie. Un président un peu grimé, perché sur une moto, à la merci des chauffards, quelle affaire! Et si le précédent copain de la Julie avait mal pris le fait d’être remplacé au point de vouloir faire la peau à son rival? Vous imaginez la stupeur du peuple apprenant que son président s’est retrouvé mêlé à une rixe pour un sombre affaire de nana.
Hollande qui est toujours officiellement célibataire doit bien, dans son for intérieur, se dire qu’il serait très commode d’être polygame. Il aurait ainsi Ségolène, Valérie et Julie. Il y a assez de place à l’Elysée pour que chacune de ces femmes y possède un appartement. On ne verrait pas le président risquer sa peau et celle du pays dans des escapades amoureuses dans les rues de Paris. La chaîne de télé France 24 qui, a récemment canardé le Cameroun coupable d’homophobie devrait faire une nouvelle émission pour promouvoir la polygamie en France. Au nom de l’équilibre et de la civilisation de l’universel.
L’avez-vous remarqué! Pendant que France 24 mitraillait le Cameroun coupable de ne pas autoriser gays et lesbiennes de forniquer à tout va, seul le ministre de la Communication Issa TCHIROMA a osé défendre notre pays. Pas un mot du ministre des Relations extérieures. On se demande bien pourquoi un tel silence M. le Professeur. Vite, une conférence de presse pour se rattraper. On peut toujours rêver.