Inauguration à Douala de l’usine de cimenterie d’Afrique CIMAF

L'unité de production Les ciments d'Afrique (CIMAF) été inaugurée mardi par le Premier ministre chef du gouvernement Philémon Yang L'unité…

L’unité de production Les ciments d’Afrique (CIMAF) été inaugurée mardi par le Premier ministre chef du gouvernement Philémon Yang

L’unité de production Les ciments d’Afrique (CIMAF), filiale du groupe marocain Addoha, basée dans la zone industrielle de Bonaberi, à Douala, été inaugurée mardi par le Premier ministre chef du gouvernement Philémon Yang, a constaté APA sur place.

Pour la circonstance, le président du groupe Addoha, Anas Sefrioui, a effectué le déplacement du Cameroun, « content de participer au développement de la coopération intra africaine ».

L’inauguration de cette cimenterie intervient près d’un an après le début de la phase de production, dont la capacité actuelle est de 500 000 tonnes par an mais, soutiennent les promoteurs du projet, cette capacité peut être doublée en cas d’extension de l’usine.

Il s’agit d’un investissement de plus de 20 milliards de francs CFA et dont la pose de la première pierre a eu lieu le 19 mai 2012.

Depuis quelques mois, les sacs de ciment fabriqués localement et estampillés CIMAF sont vendus au Cameroun et dans la sous région Afrique centrale, ce qui participe à renforcer l’offre.

Le prix d’un sac de 50 kg est vendu à 4500 francs CFA, c’est-à-dire, pratiquement le même prix que le sac de 50 kg du groupe français Lafarge à travers sa filiale, les Cimenteries du Cameroun (CIMENCAM) qui coûte 4600 francs CFA et 4400 francs CFA le sac de 50 kg du groupe Nigérian Dangote cement Cameroon (DCM).

En début d’année 2015, CIMAF a procédé à une augmentation de son capital social à hauteur de 2 milliards de francs CFA, le portant ainsi de 3 milliards de francs CFA à 5 milliards de francs CFA.

Une augmentation du capital d’après des sources internes à l’entreprise qui présage dans « un délai relativement court », de l’amélioration de la capacité de production qui pourrait passer de 500 000 tonnes par an à 1000 000 tonnes.


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