Le capitaine de frégate, Cyrille Atonfack, chef de division de la Communication au ministère de la Défense, interpelle les Organisations internationales sur ces actes de «barbarie».
Dans la nuit du mercredi 30 au jeudi 31 octobre 2019, les terroristes pseudo-sécessionnistes qui sèment la mort et la désolation dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ont mis le feu au Centre de Santé intégré de Tole dans l’arrondissement de Buea, Département du Fako, Région du Sud-Ouest Cameroun.
Cette barbarie, une de trop, nous rappelle l’incendie de l’hôpital de District de Kumba, département de la Meme, toujours dans la Région du Sud-Ouest, dans la nuit du 10 au 11 février 2019, et dont le lourd bilan, plusieurs malades brulés vifs dans leurs lits, plusieurs blessés graves, ainsi que des infirmiers kidnappés, reste vivant dans toutes les mémoires.
Il s’agit d’un crime à mettre à l’actif de bandes barbares assoiffées de sang au nom d’un séparatisme illusoire, fruit de cerveaux lobotomisés aux stupéfiants et endoctrinés par une bande de criminels à l’abri en Belgique, en Norvège, au Canada, en Afrique du Sud et aux USA.
Après la récente série de décapitations, d’amputations, d’éborgnements, d’éventration et d’éviscération de paisibles citoyens ainsi que de quelques éléments des Forces de Défense et de Sécurité,
cet acte grave interpelle les Etats et Organisations Internationales qui accordent encore soutien et crédibilité à ces hordes barbares, à prendre la pleine mesure de leurs engagements au profit de vampires assoiffés de sang, qui rendront tôt ou tard des comptes au peuple camerounais uni dans sa diversité, du Nord au Sud, et de l’Est à l’Ouest.
La Patrie vaincra, la Nation triomphera.
CF Cyrille Serge Atonfack Guemo
Chef Division de la Communication / Mindef