Ces résultats ont été donné par Transparency international qui a fait des sondages basés sur plusieurs critères
Le Cameroun occupe le 144ème rang mondial sur 175 pays sondés par Transparency international en matière d’indice de perception de la corruption. Selon l’ONG, le pays doit ce statu quo à des questions de mal-gouvernance et de la dépendance du pouvoir judiciaire. Une cérémonie de présentation officielle de ces résultats des pays du monde a eu lieu hier 3 décembre 2013 au siège de Transparency International-Cameroun. La cérémonie a eu lieu en présence Charles Nguini, le président de la branche camerounaise de Transparency International, Dieudonné Massi Ngams, le président de la Commission nationale anticorruption (Conac), Chemuta Divine Banda, le président de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (Cndlh) et quelques représentants du corps diplomatique accrédités à Yaoundé.
D’autres pays occupent le même rang que le Cameroun. Il s’agit de la République centrafricaine, de l’Iran, du Nigeria, de l’Ukraine et la Nouvelle Guinée. Par contre, la Somalie est toujours dernière au classement, du fait de l’instabilité et de l’insécurité qui sévit dans ce pays africain. Le Danemark, la Nouvelle Zélande, la Finlande, la Suède et la Norvège constituent le quinté gagnant de ce classement. Le Botswana occupe la 30ème place ; il est le porte flambeau de l’Afrique toute entière. Pour Alain Douglas Wandji, enseignant à l’Université de Yaoundé II et personnel de Transparency, «l’un des objectifs de cette enquête est de sensibiliser le public et de créer un climat propice au changement».
